Avec Christophe Meyer, associons toutes les énergies!

L'évènement du jour à Cernay

C'est l'endroit où il faut être ce jour : nos artisans ouvrent leurs portes et nous font partager un savoir-faire de proximité et, souvent, de qualité.

 

Sur Cernay, entre autres, la magnifique nouvelle boutique de la boucherie Edel, rue des Alpes. 

 

 

L'endroit est totalement rénové et favorise la mise en valeur des excellents produits proposés. Très belle réalisation. L'équipe est toujours aussi accueillante, serviable et compétente.

Ils réalisent là le meilleur marketing qui soit : de bons produits, à des prix abordables, à proximité avec la compétence et le sourire en prime.

 

 

 

 

 

 

 

A découvrir ce jour comme les nombreuses autres bonnes adresses artisanales du secteur.

La boucherie Edel est ouverte...

D'ailleurs elle n'a jamais été aussi ouverte. De grands et beaux travaux d'agrandissements pour une des adresses incontournable du secteur.

Une information parfaitement diffusée partout sauf à Cernay !

Le 17 Novembre aura lieu un exercice PPI (Plan Particulier d’Intervention) afin de tester la mise en œuvre et la coordination des moyens de secours en cas d’accident industriel dans une entreprise chimique installée à Cernay. Jusque là, rien d'exceptionnel ni d'inquiétant.

Un feuillet de 4 pages expliquant l’exercice et contenant des extraits d’une prochaine brochure d’information avec des conseils quant aux réflexes en cas d’alerte a été mis à disposition par la sécurité civile afin d’être distribué dans les boites aux lettres des habitants des 13 communes concernées dont Cernay bien-sûr.

Certaines communes ont diffusé ce feuillet il y a plus d’une semaine et ce dans les boites aux lettres des habitants. A Cernay , durant un long moment : RIEN !

Toutefois les écoliers scolarisés à Cernay, les commerçants et les établissements recevant du public ont reçu ce document. Et que de clics pour le trouver sur le site Internet de la ville de Cernay... Donc une information très limitée voire discrète. Surprenant dans un tel contexte.

Aussi, les cinq élus minoritaires au conseil municipal de Cernay, nous avons mis la pression sur les différentes instances locales pour, qu'enfin, ce document soit diffusé à l'ensemble de la population. Dans un premier temps, la réponse fût claire : « il n’y aura pas d’autres distributions, nous n’avons pas reçu assez de document, Cernay n’est pas un village ! Nous avons donc priorisé la distribution ….. »

Cette rétention d'information n'est pas à la hauteur des enjeux d'un tel exercice et de la communication indispensable de toute la population. Il en va de la sécurité de chacun des habitants !

J'ai donc téléphoné à la préfecture du Haut-Rhin, plus particulièrement à la Protection Civile pour en savoir plus. J'ai donc eu l'information du nombre de documents édités et livrés à la mairie de Cernay. Bien entendu, je me suis clairement présenté et ai expliqué les motivations de ma démarche. 

Il semblerait que, immédiatement, les teneurs de la conversation téléphonique ont du être transmises à la mairie de Cernay. Et c'est tant mieux !

En effet, dès le lendemain, la distribution des fameux documents a débuté sur l'ensemble de la commune. Et, enfin, cette information importante est largement diffusée. Ouf ! Il était temps ! Ce qui signifie également que les feuillets étaient bien édités en nombre suffisant. Que seraient-ils devenus sans cette action ? 

Expérience de campagnes municipales oblige, nous connaissons le temps et le nombre de personnes nécessaires à une diffusion rapide et efficace d'un document sur la commune. Nous sommes 33 conseillers municipaux voire même 66 candidats pour les deux listes du dernier scrutin. Donc quasiment autant de bonnes volontés disponibles éventuellement. En une heure l'ensemble de la commune peut être couvert !

D'ailleurs, pour réaliser des économies, les autres documents de la commune pourraient également être distribués par la totalité des 33 conseillers municipaux. A moins que certains soient trop occupés à retenir d'autres informations sous le coude... 

Téléchargement Info_population_ex_bima_2014

Cernay en or !

La corporation des bouchers charcutiers traiteurs d'Alsace a organisé le concours du meilleur Deckwurst (saucisse de viande) de la région. Vingt cinq artisans de toute l'Alsace ont confié leurs productions à un jury très avisé.

Les résultats de ce concours ont été dévoilés ce dimanche lors des journée d'octobre de Mulhouse. Un boucher-charcutier basé à Cernay a obtenu la première place : Mathieu Edel (rue des Alpes à Cernay). Félicitations à lui !

A noter également, que dans le second concours du jambon blanc, Mathieu a décroché l'argent. Re-félicitations à lui !

Mathieu, son épouse Sabine, accompagnés par André, Blanche et l'ensemble de l'équipe Edel de Cernay, tous étaient émus de cette reconnaissance.

Si, en plus, il devait y avoir un concours pour l'aide aux associations locales, à la gentillesse, à la disponibilité et à l'accueil, sûr qu'ils risqueraient aussi de décrocher la médaille d'or.

C'est avec grand plaisir que je fus présent pour soutenir nos représentants locaux et ensuite les féliciter chaleureusement.

 

Quel avenir pour le marché hebdomadaire du vendredi à Cernay ?

Le vendredi 1^ier août prochain nous nous réjouissons que l’étape du Tour Alsace cycliste arrive à Cernay. Les organisateurs de cette épreuve portent très haut l’image de ce sport mais aussi, mettent en valeur les entrepreneurs et l’économie de notre région.

Or, à Cernay, ce dernier aspect est bafoué : le marché hebdomadaire est simplement déplacé au mercredi ! Tous les commerçants non-sédentaires ne sont pas disponibles à cette date et ceux qui peuvent se libérer ne retrouveront pas forcément leurs clientèles. Ces entrepreneurs perdent donc une très bonne journée commerciale estivale.

Nous avons alerté la municipalité par une question écrite restée sans réponse à ce jour. Or la date approche et rien ne bouge. Malheureusement.

Nous déplorons que le marché de Cernay ne soit connu de la municipalité qu’à l’approche des élections pour y distribuer des tracts. Alors que ces entrepreneurs locaux devraient être plus écoutés et soutenus.

Nous formulons des propositions qu’il serait bon de voir discutées, étudiées et reprises : abriter le marché, matérialiser les places, en équiper plus encore de bornes d’alimentations électrique, l’animer, le rapprocher du centre-ville, le promouvoir plus encore auprès des habitants et des touristes…

Et pour ce vendredi 1^ier août, une cohabitation anticipée et préparée eut été possible, ailleurs en ville voire de négocier un autre jour du passage du Tour Alsace avec les organisateurs.

Animation au centre ville de Cernay

Samedi dernier, l'association des commerçants de Cernay, les vitrines de Cernay.com, a organisé une animation place de l'église. Très bonne initiative : une roue pour gagner des bons d'achat et la possibilité de tester un drôle d'engin.

Ce jour là, je fus obligé de me rendre à la Croisière, puis, dans la foulée, au centre ville de Cernay. Le contraste est saisissant : un monde fou, des voitures partout, des difficultés pour se déplacer au centre commercial de la périphérie alors que dans les rues de Cernay, un calme inquiétant.

Comme je l'ai souvent écrit ou dit, il est important de soutenir le centre commercial de la Croisière de Cernay face à ses concurrents que sont le Kaligone, Morschwiller le Bas... Et, en parallèle, se servir de cette fabuleuse locomotive commerciale locale pour drainer de la clientèle au centre ville de Cernay.

Par exemple, négocier une présence de l'association des commerçants de Cernay au sein même de la galerie marchande et ainsi faire la publicité des activités du centre ville. Il ne faut pas opposer l'un et l'autre. C'est un combat d'arrière garde.

Un autre axe serait de démarcher les grandes entreprises locales qui, avec leurs comités d'entreprise, offrent des bons d'achat à leurs salariés. Pourquoi pas des bons valables chez les commerçants du centre ville ?

Donner envie de venir consommer au centre-ville de Cernay.

De nombreuses pistes existent. 

Agrandissement à Cernay

C'est avec grand plaisir que j'ai répondu à l'invitation de Frédéric Royer pour l'inauguration de son nouveau point de vente à Cernay.

En effet, place de l'église, rue Foch (anciennement "les 3 mats") Royer Traiteur a ouvert un bel espace pour son rayon boucherie / traiteur.

Chaque jour un menu différent à emporter ainsi qu'un large choix d'autres saveurs.

Egalement un service complet pour les banquets et autres événements.

N'hésitez pas à y goûter, et, certainement, à l'adopter.

Offices de tourisme : le changement c'est maintenant !

Voilà, c'est fait... Ce matin, les délégués communautaires de la communauté de communes de Thann-Cernay ont décidé de créer une nouvelle structure gérée par des élus et de lui confier les missions jusque là assurées par l'association "Office de Tourisme de Cernay et de la Région du Vieil-Armand". Association que j'ai l'honneur de présider. Il en est de même pour Thann.

De nombreux bénévoles mobilisés pour la développement de l'économie touristique du secteur de Cernay savaient cette évolution bien engagée. De part leurs expériences, ces bénévoles avaient proposé des options pour accompagner ces changements. Elles n'ont pas été retenues. Les élus ont opté pour un EPIC (Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial) qui englobe les secteurs de Cernay et de Thann. Ce sont eux qui décident. Dont acte.

Il s'est tout de même trouvé l'un ou l'autre pour s'interroger sur le devenir de ces bénévoles qui ont oeuvré efficacement tant d'année. Offrant des compétences, du dynamisme, de la motivation et, le plus précieux, du temps ! Tout ça bénévolement (logique pour des bénévoles, mais c'est mieux en le disant !).

Une fois n'est pas coutume, merci à Jean-Paul Omeyer qui a su trouver les mots pour les salariées des associations qui devraient être intégrées à la nouvelle structure en conservant leurs conditions salariales et autres spécificités.

Et ensuite ?

L'association continuera d'exister sous une forme en cours d'élaboration. Nous y travaillons. Concernant l'EPIC, aux élus de faire en sorte que cela soit plus efficace, moins cher et qui offre un service de proximité. Le tout en développant l'économie touristique locale !

 

Sacrés blagueurs à Thann...

Depuis de très nombreuses années et en marge de la braderie annuelle, se tient à Thann l'exposition culinaire. Le principe est simple : cuisiniers et serveurs, confirmés ou non, exposent des plats ou des présentations de tables. Cela concerne l'ensemble des restaurateurs de l'arrondissement de Thann qui organisent cet événement pour mettre en avant leur profession.

Lors des traditionnels discours, Jean-Paul Omeyer, en sa qualité de conseiller régional, développe longuement les filières courtes pour fournir aussi nos restaurateurs locaux. Il a donné l'exemple de la filière de la viande : "Tout mettre en oeuvre pour rapprocher au maximum le producteur du consommateur". Le conseiller général, le maire de Thann et président de la communauté de communes de Thann-Cernay, les autres élus ou représentants de diverses structures ne peuvent qu'acquiescer ces paroles de bon sens. 

Mais certains avaient un sourire en coin...

En effet, cette cérémonie se déroule au pied d'un vignoble réputé. Sur le territoire de la nouvelle communauté de communes de Thann Cernay et de l'arrondissement de Thann, s'étendent de larges secteurs viticoles qui servent à élaborer de fabuleux nectars.

Et que trouvons-nous sur la table, pour remplir le verre de l'amitié et accompagner ces belles paroles ? un vin blanc, certes d'Alsace mais pas du tout du secteur. Et sans un seul grain de raisin de nos vignobles.

Etait-ce pour faire une blague au conseiller régional ? 

Au revoir aux touristes...

Dernièrement s’est déroulé le dernier accueil touristique de l’office de tourisme. Le camping de Wattwiller a reçu l’équipe des bénévoles et des salariés de même que la cave du Vieil-Armand. Comme d'ahabitude avec cette équipe de rêve, tout s'est parfaitement déroulé.

Un grand coup de chapeau à celles et ceux qui sont venus si régulièrement pour préparer, organiser, mettre en place, puis ranger ce qui apparait comme simple à faire : accueillir les touristes. C’est notre “cœur de métier”, bien entendu. Mais organiser un accueil c’est beaucoup plus que ça. Le dernier lundi, en plus, le groupe des Stetsons était présent, ce qui a embelli la petite fête. Les Stetsons sont présents tous les ans et c’est un plaisir.

Merci au personnel de l’office, merci aux bénévoles qui gravitent discrètement autour, merci aux Stetsons, merci au camping de Wattwiller, merci à la cave du Vieil-Armand, merci aux habitants des communes qui ont bien voulu assister à ces accueils. Désolé de de devoir le dire : aucun des si nombreux élus des communes de la com-com n’est venu, ne fusse qu’une seule fois, à l’un de ces accueils, soit à Wattwiller soit au parc à cigognes de Cernay voire au centre Leclerc de Cernay. Ni un maire, ni un adjoint, ni un vice-président, ni un conseiller, personne. Les bénévoles l’on remarqué. 

En revanche, de nombreux habitants se sont arreté pour témoigner de leur sympathie et s'associer à l'accueil des touristes. Merci aussi à eux.

Le grand projet de la cave du Vieil-Armand

Dimanche 4 août, le président de la cave du Vieil-Armand Marc Schneider a ouvert les 33e portes ouvertes. Une belle fête, fort bien suivie par les visiteurs heureux de trouver des vins frais et de l’ombre sous le chapiteau. Lors de l’inauguration par Marion Haag, dauphine de la reine des vins d’Alsace, Marc Schneider a indiqué que la cave va entreprendre de grands travaux d’extensions, à partir d’octobre.

Une bonne nouvelle pour les vignerons si actifs de nos coteaux. La reine était entourée de nombreuses personnalités. J’ai vu parmi les exposants Karine Hauptmann qui présentait ces belles et originales réalisations en verre.

Découvrir le vignoble

Avec l’office de tourisme et le syndicat viticole, vous pouvez découvrir le vignoble lors d’une promenade jeudi 11 juillet. Rendez-vous à 18 h devant la mairie d’Uffholtz pour suivre les pas et les commentaires de Peggy Bollinger et Tharcise Meyer. Visite plus “travaux pratiques” et dernier verre à la salle Saint-Urbain. C’est mieux de s’annoncer à l’office de de tourisme : 03 89 75 50 35.

Nouveau président des commerçants de Cernay

En ce vendredi, l'association des commerçants a tenu son assemblée générale. Un des points de l'ordre du jour était le renouvellement de l'équipe dirigeante. En effet, après de nombreuses années passées à la tête de l'association, Jean-Marc Messmer a décidé de ne plus se représenter. 

Dans un contexte professionnel personnel difficile et aussi une période économique très rude, Jean-Marc Messmer a tout de même animé cette association en ne ménageant pas ses efforts. De nombreuses réalisations réussies ont ponctuées ces années de présidence. Pas toujours soutenu comme il aurait du l'être... Un grand merci à lui ! 

Alain Dereux, nouvellement arrivé à Cernay, est depuis ce soir le nouveau président des commerçant et artisans de Cernay et environs. Félicitations à lui. Il a une solide expérience professionnelle et semble être en mesure de fédérer le plus grand nombre autour de projets dynamiques.

Il est urgent de développer l'activité économique commerçante du centre ville de Cernay. La commune devra rapidement accompagner ce nouvel élan pour tenter de rattraper ce qui peut encore l'être. Le commerce à Cernay ne se limite pas à la seule zone commerciale de la croisière...

Dans tous les cas, les premiers contacts déjà noués avec Alain Dereux me semblent prometteurs. Je lui souhaite bonne réussite dans ses nouvelles fonctions en espérant un comité soudé et actif autour du nouveau président.

En photo le nouveau comité.

 

Les clous brillent

Quelle belle journée à Cernay aujourd'hui... Une belle occasion manquée pour la braderie qui aurait du se dérouler ce jour. Pourtant, enfin, les fameux clous de marquage tant espérés sont posés dans les rues principale pour mieux délimiter les emplacements des stands. Dommage que la municipalité ne soit pas plus intervenue pour maintenir cette belle animation cernééenne. Il manque véritablement un rôle moteur et fédérateur dans cette équipe...

Et les clous, posés et inutilisés... Mais qu'est ce qu'ils brillent bien sous le soleil.

Finalement, c'est au niveau de la place du Grün qu'ils seraient les plus utiles au vu du nombre de marchés et autres marchés aux puces qui s'y déroulent. 

 

Touristes chez soi

p>L'Office de Tourisme de Cernay et de la Région du Vieil-Armand invite les professionnels du tourisme, élus, partenaires... à (re)découvrir les atouts du secteur. Pour valoriser une prestation de qualité, il est impératif d'y adjoindre la richesse de l'environnement immédiat.

 Donner des motifs supplémentaires à un touriste de choisir un hébergement dans le secteur pour profiter des nombreux atouts touristiques disponibles.

De nombreux passionnés assurent ces visites particulières agrémentées de mets locaux et de dégustations de vins commentée.

Le but est d'augmenter les retombées économiques touristiques par cette organisation simple à mettre en oeuvre. Du coup, chacun devient ambassadeur de notre secteur. Et comme on ne parle bien que de ce qu'on connaît... 

Pour en savoir plus, le reportage de France 3 Alsace qui a couvert l'événement.

Des biscuits s'échappent d'un site de Cernay

Photo insolite ce jour, quelques gâteaux sont venus dire adieu au site qui devait leur être dédié... En effet, rappelons-nous, les dirigeants de Continental Biscuit, situé à Soultz, devaient créer Mondial Biscuit à Cernay. Y investir 18 millions d'euros et embaucher 81 personnes. La première pierre fut posée en 2006 quelques mois avant les élections législatives suivies des élections municipales. Bel effet d'annonce.

Le bâtiment, financé en grande partie par des fonds public (notre argent), reste vide des années durant puisque les diverses sociétés du groupe agroalimentaires ont fini par disparaitre, abandonnées par ses dirigeants. 

La presse spécialisée de l'époque s'interrogeait pourtant déjà à l'époque : "L'opération relève, il est vrai, du pari industriel" et "Le volume cumulé (des deux sites de Soultz et Cernay) atteindra 85 000 tonnes de biscuits par an, soit 82 % de la consommation française en 2005".

Et voilà un bâtiment tout neuf laissé à l'abandon... Des années durant...

Début janvier, un permis de construire a été délivré par la mairie pour autoriser la transformation de ces locaux et démarrer une activité industrielle. Ouf ! Il était temps, 7 ans plus tard... Mais savons-nous qu'il s'agit là d'un site "chimique" ? Quels produits ? Quels impacts pour notre environnement ? Avons-nous réellement toutes les informations ? Stockage ? Production ?

Ou alors, est-ce juste pour préparer un nouvel effet d'annonce à quelques mois de nouvelles échéances électorales?

Il serait bon d'obtenir un bilan financier complet de cette opération "Mondial Biscuit". Tant que pour les comptes de la commune que pour ceux d'autres organismes publics qui ont participé au financement de cette opération. Qui dit "public" dit l'argent de nos impôts.

 

Une semaine pour tous les goûts

“Le goût, c’est tout !” indique le thème national de la semaine du goût du 15 au 21 octobre. L’opération dans le pays Thur-Doller a été mis au point par nos quatre offices de tourisme. Dans notre secteur proche notons la participation active des restaurants de l’Auberge des Dahlias et de l’Arbre vert à Berrwiller, l’Hostellerie d’Alsace, la taverne Alsacienne, Spiga d’Oro, Papa Joe et les Trois mâts à Cernay, l’Auberge du relais à Uffholtz, Au Fin gourmet et le Molkenrain à Wattwiller et Au Raisin à Wittelsheim.

Des commerçants et producteurs aussi s’y ajoutent : cave vinicole du Vieil-Armand à Wuenheim, les Halles de Cernay, la boulangerie Banette à Cernay et les vergers Sester à Berrwiller.

Mais ce n’est pas tout : le Club Vosgien de Cernay propose une marche avec repas dans la clairière du Silberthal, et le Syndicat viticole de Cernay et environs organise une soirée “Des verres dans les pommes” dans la salle des vendangeurs à Uffholtz. Et l’office de tourisme donne rendez-vous le vendredi 12 octobre au marché de Cernay, place du Grün, avec des soupes et autres dégustations au kiosque du goût.

Programme complet détaillé avec menus, prix, adresses et contacts sur www.cernay.net ou par téléphone 03 89 75 50 35.

Notre secteur est quasiment le seul à accompagner la semaine du goût par diverses actions. Cependant, durant les Journées d'Octobre de Mulhouse, la corporation des bouchers et des charcutiers du sud du Haut-Rhin a lancé un concours original : la meilleure Deckwurstsàlàt. Belle initiative qui rejoint les objectifs de la semaine du goût. 

De nombreux participants ainsi qu'un public très dense pour admirer des concurrents réaliser, sur une estrade, leurs salades avec les ingrédients fournis sur place.

Un véritable Master-Wurst !

Le jury a choisi tant sur la présentation, le goût que l'authenticité. Le vainqueur vient de Thann. La deuxième nous vient de Cernay...

Toute sa famille était là pour la féliciter et programmer de belle dégustations à venir !

Un héros du quotidien dans notre secteur

Récemment, sur la radio France Info, une chronique sur les "héros du quotidien" avait pour sujet un habitant remarquable de notre secteur. C'est quelqu'un d'engagé, de passionné et surtout de déterminé qui illustre parfaitement le concept de cette chronique : Michel Knoer. 

Foncièrement respecteux de notre environnement, il est de ceux qui font évoluer notre quotidien. Un exemple : l'incinérateur d'Aspach le Haut. Que n'avions nous pas entendu à l'époque ? Le coût des déchets va exploser! Il faut incinérer! etc... Entre temps, avec ses "copains" ils ont obtenu l'abandon de la construction de l'incinérateur et, aussi, il est devenu président de la structuture en charge de nos déchets. Surprise, ça marche ! Le volume de tri augmente, le volume des déchets diminue et la facture envoyée à nos communautés de communes baissent! Que du bonheur. Merci à lui et son équipe. Voir ce lien : Gestion vous avez dit gestion ?

D'autres engagements bénévoles et désintéressés peuvent être signalés : à la société d'histoire et d'archéologie de Cernay et Environs, à l'office de tourisme de Cernay et Environs, au foyer Saint Erasme d'Uffholtz... Et il y en a des dizaines d'autres !

Sa personnalité attachante et sympathique complète le tableau.

Lorsque le journaliste de France Info m'a questionné pour lui signaler l'un ou l'autre de ces "héros du quotidien" je lui avais communiqué 3 noms d'habitants de notre secteur. Je suis content que l'un d'eux ait été retenu et, aussi, mette un peu plus en lumière notre secteur au niveau national voire international pour des actions qui vont vraiment dans le sens du mieux vivre ensemble dans un esprit de respect mutuel.

Il est possible d'évouter cette chronique sur le site de France Info ou sur ce lien s'il est toujoiurs valide : Chronique France Info

 

Ce vendredi : la course de garçons de café à Cernay

Suite aux travaux dans le centre de Thann, les hôtelliers et restaurateurs du secteur ont du trouver un autre emplacement pour organiser leur traditionnelle course de garçons de café.

C'est Cernay et son office de toursime qui ont répondu présents. Aussi, vendredi 24 août à partir de 15h30 autour de la place de l'église de Cernay, trois courses se succèdent : les patrons, les garçons et les serveuses.

Venez nombreux vivre ce moment festif et sportif ! L'accès est libre et gratuit. 

A la rencontre des touristes

Nous le disons assez, Cernay et les communes de Steinbach, Uffholtz et Wattwiller, sont au carrefour des routes du Vin et des Crêtes. La situation est donc très intéressante pour les touristes puisqu’ils peuvent résider dans une ville moyenne ou des villages et, très rapidement, rejoindre d’autres sites alsaciens, vosgiens ou du pays de Bade voire la Suisse. Pour la route des Vins ils auront un peu à chercher, certes. Les occasions pour rencontrer les touristes sont nombreuses : bureau d’accueil de l’office de tourisme de Cernay, campings, musées ou encore dans les restaurants ou lors des manifestations.

récemment eu lieu la dernière promenade viticole de la saison. Une opération bien rôdée mais qui nécessite tout de même une préparation, puisque rien ne s’improvise. C’est Peggy Bollinger, viticultrice à Uffholtz, qui exploite aussi avec son frère, des vignes à Cernay et dans les grands crus du Spiegel et du Zinnkoepfle, qui commente la visite. Elle doit prendre de son temps pendant une période ou le travail dans la vigne est encore soutenu. Les commentaires sur l’histoire ou sur les sites sont donnés par Tharcise Meyer, également coopérateur à la Cave du Vieil-Armand et administrateur de l’office. L’intendance pour les “travaux pratiques” est assurée par Monique Meyer : les vins doivent être frais, une nappe garni la table, les kugelhopf doivent être saupoudré de sucre fin et découpés, les verres doivent être propre. Et ceci aux trois arrêts.

Au retour, cette fois-ci, ce sont Sabine et Thierry Misslen qui ont accueilli le groupe dans leur cour à Uffholtz. Les visiteurs avaient de la chance puisque le président des vignerons du secteur revenait de sa vigne et à ainsi pu donner les explications de son travail. Le crémant servi sous l’appentis était frais et apportait de la joie à tous.

Prochain rendez-vous : vendred 24 août à 19h00 place de l'église de Cernay avec une soirée folklorique de très haut niveau. Accès gratuit.

Nouveau à Cernay : la Storck'Atouts

Que de monde ce soir à l'office de tourisme de Cernay pour assister à cette belle naissance! Une idée lancée il y a quelques mois a pris forme ces jours-ci : la carte des avantages Storck'Atouts.

C'est David Van Moer, responsable de Facil'Ordi et du nouveau restaurant "Aux 3 mats" de Cernay mais également membre de l'office de tourisme qui souhaitait associer des avantages de prestataires locaux pour les membres de l'office de tourisme. Une commission s'est créée et Adeline Burghard a été embauchée pour l'occasion dans le cadre de sa formation par alternance en DESS marketing.

L'idée de départ a grandi, s'est modifiée, généralisée pour arriver à cette belle réalisation : une carte des avantages ouvertes à tous, touristes et habitants du secteur afin de, tous, les motiver à consommer localement.

Le principe est simple : la carte est vendue 5 euros et elle donne accès à près de 100 avantages sur le secteur de Cernay, Steinbach, Uffholtz et Wattwiller : habillements, restaurations, hébergements, loisirs, beauté, sites touristiques... La liste est téléchargeable sur le www.cernay.net. De nouveaux prestataires souhaitent déjà rejoindre la liste. Surtout que pour eux, la participation au projet est gratuite. Leurs gestes commerciaux sont totalement réalisés au bénéfice du porteur de la carte.

Devant les nombreuses personnes présentes, Jacky Cattin, conseiller régional d'Alsace, a tenu a accompagner ce lancement officiel et a rappelé que chaque habitant de notre secteur doit aussi être un ambassadeur de nos atouts. Cette carte les motivie, plus encore, à connaître et donc vanter l'offre locale.

C'est avec grand plaisir que j'ai participé aux travaux qui ont accompagné cette concrétisation puisqu'elle associe deux notions importantes pour moi : le tourisme et l'économie locale. 

Ne reste plus qu'à profiter des nombreux avantages accordés. 

Gestion, vous avez dit gestion ?

En ce début d'année, la presse soulignait que le syndicat mixte en charge de nos déchets ménagers a baissé les contributions financières demandées aux communautés de communes et communes qui y adhèrent. Grâce à une excellente gestion et l'effort de beaucoup. Cela signifie que chaque habitant devrait aussi être récompensé sur sa facture.

Dans la communauté de communes du Pays de Thann, ce fut chose faite : les tarifs sont restés stables en 2012.

Pour la communauté de communes de Cernay et Environs ce n'est pas du tout le cas ! Aujourd'hui, je réceptionne mon avis de redevance des ordures ménagères et je constate une hausse de 3% par rapport à la même période de 2011 !

Pourquoi ? Toutes les catégories de parts variables sont-elles concernées par cette hausse ? Qu'est-ce qui justifie une telle flambée ? 

Est-ce une anticipation de la prochaine fusion des communautés de communes qui verra nos contributions augmenter pour un service au mieux équivalent ?

Il me semble important que les habitants aient des explications claires et surtout recevables pour justifier une cette augmentation et nous éclairer sur le mode de gestion de cette institution.

Voici un petit rappel : Déchet : le premier cadeau de l'année ?

A la recherche des panneaux perdus

Le conseil municipal de Cernay a voté l'installation de panneaux photovoltaïque sur les toits du centre équestre de Cernay. Une surface de 1700 m2 est prévu à cette époque avec un plan de financement normalement bien calculé qui intègre la production de courant pour cette surface totale.

Lors de l'inauguration, ce ne sont plus que 920 m2 qui sont concernés. Mais où sont donc passé les autres 800 m2 ? Les différentes éditions du périodique local "Vivre Cernay" n'indiquent pas les mêmes surfaces...

Finalement, une fois les effets d'annonce passés et les belles cérémonies d'inauguration digérées, où en sommes-nous véritablement ?

Quel est le coût de rachat du courant par EDF ? Quelle surface est réellement installée ? Quelle surface est effectivement raccordée ? Quel est le plan de financement recalculé avec les nouveaux éléments ? Est-ce que cette opération est véritablement rentable pour notre communauté ?  La durée de vie des équipements et l'éventuel coût de maintenance ? A partir de quand pourrait-elle être rentable ?

Aurions-nous là une preuve supplémentaire de la bonne gestion de notre commune ?

Vous le constatez, ce dossier est à suivre...

Peur de rien...

Depuis quelques temps maintenant, le dossier Stockamine de Wittelsheim "remonte" à la surface. Au propre comme au figuré. Le principe était de stocker des déchets au fond de la mine avec une obligation de tout remonter et nettoyer si les déchets représentaient un danger quelconque pour l'environnement ou pour la sécurité.

Un député a posé un amendement taillé sur mesure pour exonérer l'exploitant de cette obligation. Ce fut voté.

Cependant, le sol travaille et bouge plus vite que prévu, la nature même des déchets n'est pas totalement établie... les habitants et associations locales s'inquiètent et nous alertent. Le collectif Destockamine en tête. Egalement sur ce site.

Le député du secteur concerné interpelle le premier ministre pour tout de même faire vider et nettoyer le site. Malgré l'amendement voté. Attitude responsable.

Dans la presse locale, le même député du secteur a largement fait la publicité de son action auprès du premier ministre. En se posant en protecteur et sauveur de la population (tiens ça me rappelle quelqu'un ça...).

Seulement le député qui a proposé l'amendement et celui qui se pose en sauveur est le même. C'est le député actuellement en poste sur notre circonscription qui couvre notamment Cernay et Wittelsheim. Le collectif Destockamine le souligne aussi très justement dans la presse locale de ce jour.

On le dit souvent "plus c'est gros, plus ça passe". Mais quand même...

Comme pour l'incinérateur, en son temps, les réflexions des uns et des autres évoluent. Plus ou moins vite c'est vrai. A quand un député qui ait une capacité d'analyse plus rapide ? Ceci nous éviterait d'avoir à attendre les seules périodes électorales pour faire avancer certains dossiers importants de notre secteur.

Cernay : le formidable vignoble

A Steinbach s’est réuni le syndicat viticole réunissant les vignerons de Cernay, Steinbach, Uffholtz et Wattwiller. Une assemblée générale studieuse et très conviviale avec des gens qui ont non seulement les pieds sur terre mais dans la terre. Le vignoble est un des poumons de notre économie locale et ce n’est pas délocalisable. Comme je suis également membre du syndicat, j’ai pu le rappeler en soulignant combien les touristes qui viennent ici demandent la vigne une fois sur deux. Marc Roger le maire de Steinbach a enfoncé le clou en disant que c’est la seule économie de sa commune. Plus d’usine et bientôt plus de restaurant. L’Agneau d’or, où ce sont attablés les viticulteurs va fermer aussi, comme l’on sait. C’est dire que le maire à raison. Thierry Misslen a proposé une idée formidable : il a invité les conseillers municipaux à signer une adhésion au syndicat, histoire de montrer par ce biais qu’ils sont attachés au vignoble ! Quelle bonne idée. Nous avions déjà fait la même suggestion à l’office de tourisme, sans succès jusqu’à présent. Mais espérons quand même. En invitant le président du parc des Ballons Philippe Girardin, les viticulteurs ont souligné cette fonction touristique de leur vignoble. Je me réjoui qu’entre eux et l’office de tourisme le courant passe si bien.

A Cernay, un silence bruyant cette fois-ci...

Le 28 novembre dernier, j'ai publié un article sur ce site au sujet des nuisances liées à la chaudière municipale de Cernay avec la copie d'un courrier envoyé à Monsieur le député-maire. Depuis, des lettres en retour disant, en gros "nous nous en occupons". Quelques réglages, une campagne de mesures réalisée par le prestataire depuis notre jardin... Campagne dont j'attends toujours les résultats d'ailleurs... 

Et dans les faits, rien de probant. Les vibrations sont toujours aussi présentes.

Dans mon courrier d'origine, j'ai bien noté "le bruit et les vibrations qui accompagnent ce fonctionnement sont insupportables". Certes, le niveau de bruit à baissé, mais les vibrations sont toujours bien là. A noter que les riverains de cette chaudière ne sont pas tous égaux face à ces vibrations : des maisons situées juste à côté ne perçoivent rien, alors que d'autres, situées plus loin, entrent en résonnance. Mystères de la physique.

Depuis le 28 novembre, mis à part ces courriers vite envoyés, aucun responsable élu de la commune n'a pris le temps de venir constater à l'intérieur même de notre domicile, d'intégrer toutes les données de ce problème et surtout de trouver une solution. 

Et oui, on ne peut pas être partout. Et Paris est si loin de Cernay...

Ci-dessous, un lien vers une vidéo tournée en soirée. Bien-sûr, le micro de la caméra n'est pas très sensible, il faut bien monter le son pour entendre mais cela donne déjà un aperçu. Comme les températures ambiantes sont un peu plus élevées ces derniers jours, la chaudière est un peu moins sollicitée et donc les nuisances aussi. Il faut surtout intégrer que ceci est constant nuit et jour. Un bourdonnement incessant. 

Déchets : le premier cadeau de l'année ?

Il est de tradition que le premier janvier de chaque année, de nombreuses hausses de prix viennent accompagner la période des voeux. Ce début 2012 ne déroge pas à la règle. Or, au mois de décembre dernier, une bonne nouvelle a marqué l'actualité locale : le syndicat mixte Thann-Cernay en charge de la collecte et du traitement de nos déchets peut maintenir les tarifs pour 2012. Fruit des efforts de tous les habitants et de la saine gestion du président du syndicat mixte, Michel Knoerr et de son équipe. Félicitations à eux!

Bien sûr, nous pouvons, et surtout devons, encore mieux faire. En particulier en achetant mieux, en triant plus et mieux encore et aussi convaincre ceux qui restent encore hermétiques au tri. Et oui, il en reste encore quelques uns qui ne participent pas à l'effort de notre communauté...

Pour le secteur de la communauté de communes de Cernay, les prix facturés par la syndicat mixte resteront donc inchangés en 2012. Ce qui signifie que, dans l'avenir, au pire la redevance sur les ordures ménagère que je paie à Cernay va rester stable ou, mieux encore, peut-être baisser.

Si mes informations sont bonnes, il me semble aussi que durant quelques temps, le poste "déchet" de la communauté de communes de Cernay et Environs comptait un peu plus de recettes que de dépenses.

Cela, ajouté à la bonne nouvelle du moment, devrait se traduire concrétement sur nos factures. Comme à Burnhaupt-le-Haut qui dépend du même syndicat mixte et annonce une baisse de la redevance pour 2012.

Bien informée et impliquée, la communauté de communes du pays de Thann a déjà voté les tarifs pour 2012 qui restent inchangés par rapport à l'année dernière. Bel exemple d'anticipation à suivre surtout dans le cadre de la fusion des communautés de communes programmée.

J'ai hâte de lire les prochaines délibérations du conseil communautaire de Cernay sur ces sujets et je vais donc surveiller mes factures pour les ordures dans l'attente de la bonne nouvelle. En 2012 mais surtout en 2013... N'est-ce pas ?

Distingué tourisme...

A nouveau notre secteur touristique du Vieil-Armand a été honoré par la remise de médailles du tourisme à la préfecture du Haut-Rhin à Colmar. La guide bénévole du vignoble Peggy Bollinger, viticultrice à Uffholtz,  a enfin pu recevoir sa médaille décernée l'an passé. Grace à elle et ses amis vignerons, cette portion de la route des Vins d'Alsace, probablement la plus convoitée, a été mise en valeur et reste un des secteurs touristiques les plus attrayant. Relevons aussi avec satisfaction, un autre habitant de la com-com, Mathieu Klethi, Thannois d'origine et maintenant à Cernay, d'où il gère les finances de la fédération française de ski et préside le comité régional des Vosges. Autre activité touristique de notre région. Enfin, Serge Sifferlen, fermier-aubergiste au Schafert qui est depuis trois ans président de l'association des fermes-auberges du Haut-Rhin. Là encore, un autre attrait touristique de la région. J'ai pu voir qu'il était bien entouré par le maire de Kruth Claude Walgenwitz et les anciens fermiers du Molkenrain, maintenant au Treh, Geneviève et Jean-Paul Deybach, toujours à la pointe quand il s'agit de faire valoir les atouts de la région et de l'agriculture des Hautes-Vosges. J'avais plaisir à revoir un autre récipiendaire Bernard J. Naegelen, photographe, qui vient d'éditer un livre sur tous les villages fleuris d'Alsace, de même que Martine Berthelme de l'office de tourisme de Mulhouse et, insolite et heureux, Catherine Grimme, chef de gare de Colmar. Comme quoi, le tourisme est partout et tout le temps.

Une "bonne économie" bruyante à Cernay

Après avoir constaté que nous n'étions de loin pas les seuls à être incommodés par les bruits de la chaufferie de Cernay, j'ai répondu favorablement à la suggestion d'autres riverains. J'ai donc envoyé une lettre au Député-Maire de Cernay pour qu'il prenne les mesures adéquates et surtout intègre, cette fois-ci, la gêne éventuelle pour les riverains dans l'évolution de la chaufferie municipale. Puisque une étude est en cours.

Affaire à suivre donc...

Voici le courrier dont copie a été communiqué aux riverains concernés :

Monsieur le Député-Maire,

 Comme vous le savez, la chaufferie municipale située rue René-Guibert provoque des nuisances sonores qui deviennent de plus en plus difficiles à supporter pour les riverains de cette installation. 

Déjà, en 2000, lors d’une réunion d’information, au moment de la mise en service de l’installation je vous avais alerté sur les nuisances constatées. Cependant, nous les avons tolérées puisqu’elles ne duraient que quelques mois dans l’année. En effet, pendant les périodes plus froides, la cogénération prenant le relais des chaudières à gaz traditionnelles, les nuisances disparaissaient temporairement. 

Mais, cette année, avec l’arrêt de la cogénération, les chaudières traditionnelles continuent à fonctionner. Et dans des proportions bien plus importantes puisque la demande, en cette période, est logiquement plus forte. 

Le bruit et les vibrations qui accompagnent ce fonctionnement sont insupportables pour de nombreux riverains. Nuit et jour. La semaine dernière, afin de mieux comprendre, j’ai questionné un des techniciens de Cofely lors du passage d’un expert des brûleurs Weishaupt. Compréhensifs, ils ont pu déjà largement faire baisser les nuisances et peuvent en être remerciés. Mais cela n’est largement pas suffisant. 

A l’instar d’une voiture qui tourne au ralenti sous vos fenêtres, ce n’est pas très bruyant et reste supportable quelques minutes, mais après un certain temps, cela devient très gênant. Surtout en pleine nuit. A considérer également le fait qu’il peut se passer plusieurs heures en ayant un simple ronronnement, tout de même pénible et, soudainement, le bruit et les vibrations augmentent.

A noter : le contrat qui concerne la cogénération arrive à échéance en cette fin d’année. Seulement maintenant, il semble que la commune soit en train d’étudier l’évolution de cette chaudière et de sa gestion. Vu l’importance des travaux à envisager, les nuisances liées à l’installation actuelle risquent de durer encore un bon moment. 

Une anticipation de ce dossier aurait, sans doute, pu éviter ce genre de désagrément. 

Aussi, je vous demande de mettre tout en œuvre pour que cessent immédiatement toutes les nuisances liées à cette chaudière et surtout que vous informiez les riverains rapidement sur le projet retenu pour l’avenir de cet équipement. Dans votre choix définitif, je vous demande d’intégrer les contraintes éventuelles qui y sont liées, en particulier pour les riverains. 

Veuillez agréer, Monsieur le Député-Maire, l’expression de mes sentiments distingués,

 

Christophe Meyer

 

Manifeste pour le retour de l'amiante et des farines animales

Ce jour, un député du Haut-Rhin a posé une question au Ministre de l'industrie concernant la centrale nucléaire de Fessenheim :" Monsieur le Ministre, pouvez-vous me confirmer qu’en cas de défaite de la Gauche et des Verts, la centrale de Fessenheim restera bien en fonction? Je vous remercie"

Les arguments utilisés sont ultra simplistes : d'une part, le chantage à l'emploi puisque des milliers de personnes travaillent sur le site de Fessenheim et, d'autre part, le coût de l'énergie soit disant réduit grâce au nucléaire... Impressionnant !

En utilisant les mêmes arguments, pourquoi ne pas avoir conservé l'amiante dans les constructions des bâtiments ? Pourquoi ne pas avoir conservé l'usage des farines animales dans l'alimentation de nos bétails ? Pourquoi ne pas avoir conservé l'usage du Médiator, médicament actuellement au coeur d'un scandale ? etc...

En effet, ces filières génèrent aussi des emplois et permettent aussi de réduire les coûts de fabrication. Comme le dit le député Michel Sordi :  "Pour faire du bon social, il faut une bonne économie". C'est sûr, celle qui est considérée comme étant une "bonne économie" d'après le député qui a questionné le Ministre, va nous obliger à faire du "bon social". En particulier dans le domaine de la santé...

Je suis surpris qu'à notre époque, on puisse encore opposer des arguments du siècle passé. N'aurait-il pas été plus judicieux de poser des questions pertinentes au ministre ?

Quelques exemples : Que pensez vous des conclusions du récent rapport de l'IRSN (organisme de sureté nucléaire) qui vient de déclarer la centrale de Fessenheim vulnérable aux inondations, aux risques sismiques ? Monsieur le Ministre, vous estimez encore à combien d'années l'utilisation possible, en toute sécurité, de cette centrale nucléaire ? Sachant que la centrale a déjà dépassé sa durée de vie initiale et, qu'un jour ou l'autre, il faudra bien la fermer, comment préparez-vous l'arrêt de la centrale et surtout la sécurisation du site dans le temps ? Comment encouragez-vous, plus encore, les industries et les ménages à réduire leurs consommations électriques ? Comment allez-vous alimenter les millions de véhicules électriques dont vous encouragez la fabrication et l'usage ? Que pensez-vous de la fréquence des cas de cancer aux abords des centrales nucléaires? ...

En définitive quelques questions de simple bon sens sachant que cette centrale n'est pas éternelle et qu'on ne s'en débarrasse pas comme une vieille voiture qu'on jette à la casse.

La question de ce député développe des arguments, d'une autre époque, très éloignés de l'intérêt général et de la santé publique. Et surtout confirme une vision à "un long terme" qui ne dépasse malheureusement pas quelques mois et les prochaines échéances électorales.

Le Ministre a poliment répondu à la question ainsi : "Il appartiendra en janvier à l'Autorité de sûreté nucléaire, dans le cadre de ce qu'on appelle l'audit post-Fukushima, de décider si Fessenheim peut prolonger sa durée de vie". Ce qui confirme bien que la question va se poser très rapidement et bien plus concrétement que ne l'imagine ce député.

D'ailleurs, après l'avoir entendu, je me demande s'il n'est pas venu le temps de confier ce type de fonction à des hommes modernes en phase avec leur époque et surtout leur communauté de vie...

Commentaire

 

Mon article concernant La gestion publique de l'eau menacée à Cernay ? a suscité quelques commentaires. L'un d'eux est une réaction officielle de la part de la Communauté de Communes de Cernay et Environs. La com-com indique que Publi-H, installé dans la zone industrielle d'Uffholtz, est l'imprimeur du magazine depuis "sa création en 2008". En fait, le magazine "Puissance 4" existe depuis bien avant, au minimum 2001. Légère erreur.

Peut être une époque que d'aucuns voudraient oublier, ou du moins certaines pages. Par exemple celle où il est écrit sous le titre "Tourisme et animation" que l'office de tourisme est considéré comme un "outil indispensable". En comparant l'Ours de 2011 et le colophon de 2001 on voit bien qu'à cette époque Publi-H était l'imprimeur et précisé comme tel. En 2011 il est bien indiqué "Mise en page et impression: ECA Edition" qui est à Pfastatt. Voila qui fait bonne impression ! Le nom de Publi-H n'est noté nulle part... Et si le choix de l'imprimeur est convenu dans le contrat passé avec ECA, pourquoi ne pas avoir scindé le marché entre la conception et l'impression et avoir passé une commande directement à Publi-H ? Pourquoi aussi retenir une rédactrice de Mulhouse et un concepteur de Pfastatt alors qu'il existe des compétences reconnues sur le territoire du Pays Thur Doller ?

A la lecture du démenti de la com-com, je constate, d'une part, que la remarque ne porte que sur un détail de l'article alors que le reste de mes propos semble être juste puisque resté sans réponse, d'autre part, j'observe avec satisfaction que mon site Internet est lu et examiné en haut-lieu. Ca fait plaisir. C'est exactement comme ça que je conçois la démocratie locale. Une mutualisation des infos et une mise en réseau de tous les acteurs de l'animation de notre ville.

  

 

La gestion publique de l'eau menacée à Cernay ?

La lecture attentive du dernier numéro de la publication "Puissance 4" éditée par la communauté de communes de Cernay et Environs suscite de nombreuses interrogations quasiment à chaque page. En voici les principales concernant la gestion de l'eau.

Lors de la réunion publique d'information sur la fusion des communautés des communes de Thann et de Cernay, j'ai posé quelques questions dont la plus importante concernait la gestion de l'eau. Voir "Débats et des eaux" 

Sur notre secteur, cette gestion est en régie, c'est à dire que c'est un service public de la communauté de communes de Cernay qui la gère. Avec une compétence et une qualité de service largement reconnues. Sur le secteur de Thann, c'est une gestion confiée à une multinationale privée. 

Il me semble important et vital que cette gestion reste dans le domaine public.

Or, avec la fusion programmée, le nombre de délégués commautaires du secteur de Thann sera bien supérieur à celui du secteur de Cernay au sein d'une communauté de communes fusionnée. Qui donc va décider de la gestion de notre eau ? Quelles sont les garanties que nous pouvons avoir ? J'ai posé la question lors de cette fameuse réunion et la réponse à surtout porté sur la sécurisation de l'alimentation en eau et le traitement des eaux usées. Mais pas sur le sujet principal. Ce point a-t-il même été discuté lors des réunions préparatoires à la fusion ?

N'empêche que mon intervention semble avoir suscité une prise de conscience et ce dossier est enfin traité avec l'importance qu'il mérite. La lecture du "Puissance 4" l'atteste. Cependant, nous n'avons toujours pas de garantie que la gestion restera publique.

Des évolutions, même minimes, peuvent emmener au côté inéluctable de changement de politique dans divers domaines dont celui-là.

Un exemple : nous entendons souvent nos élus vanter le développement économique de notre territoire, de l'importance d'aider nos entreprises locales... Or, pour diverses raisons qui doivent être certainement recevables, le périodique "Puissance 4" a été édité et imprimé ailleurs que sur le secteur de la communauté de communes, voire même du pays Thur Doller alors que des solutions locales existent. 

Evitons que notre eau suive le même chemin. Nous devons y veiller dès maintenant.

 

Dette, règle d'or... Il faut qu'on m'explique !

Depuis quelques temps, on entend sans cesse parler de dette de la France, de règle d'or à instituer etc... Je cherche à comprendre en lisant tout ce que je peux trouver sur ce sujet. En conclusion : je n'y comprends plus rien !

Sur le site du Monde.fr, on peut déjà trouver cette iconographie très parlante.

 
Et dans la presse hebdomadaire de cette semaine, une analyse très fine de la fameuse règle d'or : elle est déjà inscrite dans les traités européens en vigueur depuis 1997 et limite à 3% les déficits autorisés ce qui est déjà pas mal... Or, le président de la république actuel avait déclaré, en 2007, "ce pacte était trop rigide, il fallait l'assouplir". Pour atteindre actuellement près de 7,5% de déficit ! Ce n'est plus de l'assouplissement mais de la haute acrobatie !

Année après année, les différents budgets furent votés et donc adoptés par nos députés. Déficits énormes inclus. On peut toujours se dire que ces déficits devaient servir à développer la France et doper son économie. Or, les mesures prises n'ont pas eu d'effets positifs : non seulement, par rapport à l'Allemagne, notre pays résiste difficilement à la période de crise actuelle, mais en plus le chômage ne cesse d'augmenter. Cela prouve que les choix politiques retenus ne furent pas les bons. Ca, je l'ai compris !

Lors de la précédente campagne présidentielle, j'avais publiquement marqué ma préférence pour François Bayrou. Une des raisons fut justement parce qu'il insistait sur l'importance de présenter des comptes équilibrés et de ne plus autoriser les déficits. Il était bien seul à le dire alors cela me paraissait relever du simple bon sens.

Or, j'entends souvent, dans des discours au niveau local l'un ou l'autre élu insister sur l'importance de ne pas augmenter les impôts, de mener les politiques locales avec l'argent disponible et gérer les comptes publics en "bon père de famille". Il arrive, cependant, que ces mêmes personnes soient aussi élus au niveau national et, étrangement, votent donc ces fameux budgets en total déséquilibre. Sans émettre le moindre commentaire. Et ce, depuis de nombreuses années...

Qui croire ? Quand le croire ? Il faut qu'on m'explique ! Parce que locaux ou nationaux, les impôts sortent toujours de la même poche...

Les beaux jours arrivent...

Cette semaine, la presse rapporte un gros événement local : le député de la 7ième circonscription a reçu à l'hôtel de ville de Cernay les représentants d'une société nipponne basé à Ensisheim, un autre canton du département. Cette réception à la mairie de Cernay où le député apparaît seul avec eux sur la photo, a-t-elle pu faire profiter ces messieurs d'une visite touristique au parc à cigognes, à l'abri-mémoire, à l'HWK, à la mine saint-Nicolas ou encore à l'église restaurée Saint jean-Baptiste ? Peut-être ont-il même profité de leur retour pour s'arrêter à la salle des pendus ? Mais probablement ce dernier passage, intéressant, aurait rappelle la fermeture des usines dans notre région.

Si les frais de cette cette sauterie ont été pris en charge par Cernay, nous attendons avec hâte les retombées nippones ni mauvaises. Surtout si c'est pour préserver l'emploi afin de réaliser du bon social. Aucun effort n'est à négliger.

 

Le scandale Destocamine : la mobilisation s'amplifie !

La semaine dernière, une manifestation du collectif Destocamine a été organisée. Il devient de plus en plus important et urgent que des décisions soient prises et ce, dans le respect de notre environnement. La mobilisation s'amplifie et les soutiens se font nombreux : étaient présents les maires des communes de Ungersheim, Wittelsheim, Wittenheim, Wattwiller... des adjoints, d'autres élus de marque... Tous conscients de l'importance de ce dossier.

Petit rappel : des déchets sont stockés sous terre dans les galeries de l'ancienne mine de potasse à Wittelsheim. Un incendie a stoppé l'exploitation de cette exploitation et a surtout mis en évidence que, finalement, personne ne savait précisément ce que contiennent les fameux "big bags" de stockage. Depuis la terre bouge, la galerie s'écrase et des infiltration d'eau sont constatées. Où va cette eau ? Dans combien de temps la retrouverons-nous dans nos robinets ? Avec quelles molécules dangereuses pour la santé ?

Depuis, trois options : 

- on laisse tout au fond et on bouche l'accès aux galeries.

- On sort ce qui peut l'être facilement et on surveille le reste.

- On remonte le tout et on purifie totalement le site.

En fonction des options, les coûts ne sont pas du tout les mêmes. La plus onéreuse restant la dernière. Mais c'est aussi celle qui est la plus sage vis à vis de notre cadre de vie et de nos enfants.

En revanche, je ne comprends toujours pas comment certains en restent à défendre la première option de tout laisser au fond jusqu'à déposer des textes de loi en ce sens à l'assemblée nationale. Cela me rappelle curieusement le combat mené par ces mêmes personnes pour obtenir la construction de l'incinérateur d'Aspach le Haut. Aujourd'hui, l'évidence est là pour cet incinérateur qui n'a finalement pas été construit. Et c'est tant mieux. Mais que ce fut difficile de faire changer d'avis ces représentants d'une ancienne garde défendant des idées d'une autre époque, heureusement révolue.

Ainsi, comme pour l'incinérateur, le dossier déstocamine appelle de notre part à de la vigilance. Nous devons veiller à ce que les évidences d'aujourd'hui et de demain soient déjà intégrées et défendues par nos représentants. Sinon, il sera très urgent d'en changer et ne plus subir ces vieux modes de pensée !

Rappel :Déstocamine - Article précédent 

Espace Grün : réveil soudain !

Récemment, j'ai assisté à l'assemblée générale de l'Espace Grün à Cernay. Cet équipement cernéen est un outil important de la vie de la cité des cigognes. Mention toute particulière aux bénévoles et salariés de l'association de gestion qui oeuvrent tout au long de l'année pour faire vivre l'endroit. La fréquentation importante et le nombre d'événements confirment la place importante prise par ce lieu de vie.

Pour fonctionner, outre les recettes propres (cinéma, locations de salle...), ce sont les subventions qui représentent la part la plus importante des entrées financières de l'établissement. Et c'est bien la ville de Cernay qui est, et de loin, le premier contributeur. 

Malheureusement, le contexte économique et les choix retenus font que les sommes perçues ne suffisent pas à équilibrer les comptes de l'association de gestion de l'Espace Grün. Nous en sommes à près de 100 000 euros de déficits cumulés des toutes dernières années. "La culture coûte cher" pourrait-on dire. Cependant, je me souviens d'un premier adjoint de Cernay qui expliquait qu'un budget se monte en fonction des recettes et non en fonction des dépenses... Mais cet adage ne semblait pas s'appliquer à l'Espace Grün.

Et voilà que la Chambre Régionale des Comptes publie un rapport sur la gestion de la ville de Cernay, outre le rapide satisfecit d'usage, de nombreux points sont relevés. Dont les relations entre la ville de Cernay et l'Espace Grün. Et là, lors de l'assemblée générale, voici que le représentant de la commune se lance dans un attaque en règle de la structure et de ses choix.  Beau réveil public soudain !

Quand on sait que sont membres de droit du conseil d'administration de l'association, un membre du conseil Régional d'Alsace, le Maire de Cernay ou son délégué et 3 membres du conseil municipal...

Depuis le temps que la situation faisait l'objet de remarques entendues ci et là au sein de la population. Il aura donc fallu le rapport de la Chambre Régionale des Comptes et un nouveau déficit pour 2010 !

Gérer et faire vivre cet endroit n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. Trouver la programmation qui soit à la fois populaire, rentable et aussi ambitieuse reste difficile. Mais réaliste.

La solution n'est pas d'accabler l'autre de tous les maux en s'en dédouanant. Chacun doit prendre ses responsabilités et agir dans le sens de l'intérêt général. Sereinement.

Téléchargement Rapport cours des comptes Cernay 2010 - pages Espace Grün

A lire une archive sur ce site :

Article de 2007

Uffholtz : Une montée de St Antoine touristique

Comme tous les ans la montée vers Saint Antoine à Uffholtz a attiré la foule des grands soirs. Jean-Paul Welterlen, le maire et Robert Bizzo, le président du Foyer St Erasme ont reçu Mgr Lucien Fischer, l'ancien évêque de St-Pierre-et-Miquelon, dans la salle de la mairie. Toutes les forces vives de la commune étaient là mais aussi une forte délégation de la Confrérie de l'ordre de Saint-Antoine du village de Blehen en Belgique. Ils avaient d'abord visité la région et ont logé deux jours à l'Auberge du Relais, qui avaient d'ailleurs reçu d'autres visiteurs à l'hôtel pour cette fête. De même le restaurant I Fiori a pu accueillir les visiteurs venus dîner chez lui. Sans dire que le Foyer était plein également.

Au groupe de Belges, s'est ajouté le groupe du Sarto de Mulhouse dans de beaux costumes. La messe a été comme d'habitude magnifique avec l'animation faite par la musique municipale de Willer-sur-Thur. Dans les remerciements que le Foyer a exprimé par Tharcise Meyer, créateur et organisateur parfait de l'événement, il a été relevé une très longue liste de personnes qui ont contribué de loin ou de près à la réussite de la fête. De la chorale de l'Amitié à la commune en passant par la société Sogecofa ou encore l'office de tourisme. C'est dire que, là aussi, la contribution des uns et des autres permet de grandes réalisations.

Lors du repas, le Foyer a encore remis une série de cochons, des pâtisseries, et j'ai pu voir que les convives venaient quasiment de toutes les régions d'Alsace, mais aussi d'Allemagne ou d'autres régions. J'ai eu l'honneur d'être associé à l'événement et, avec plaisir, j'ai offert un tour de chant pour accompagner un repas qui marque une des soirées les plus conviviales de l'année. 

Bravo et merci au Foyer et à Uffholtz pour cette grande manifestation.

Dignité ?

En l'absence du Député-maire Michel Sordi, c'est Jean-Paul Omeyer qui s'est occupé de la très protocolaire cérémonie des voeux. Outre le traditionnel film de rétrospective de l'année précédente, quelques nouveautés qui n'étaient pas toujours bien comprises des spectateurs.

En revanche, et comme tous les ans, des habitants de la commune de Cernay furent mis à l'honneur et ce, dans plusieurs domaines. Par amitié, mention toute particulière à l'un d'entre eux : David Van Moer, créateur et dirigeant de l'entreprise Facil'Ordi. Il gère parfaitement la belle croissance de son entreprise en privilégiant le bien être de ses employés au sien. Le service au client prime et, chez Facil Ordi, il n'y a pas de gros ou petits clients. Le service doit être le même pour tous et il est excellent. Je peux en témoigner pour diverses raisons. Il est également membre bénévole très actif de l'office de tourisme de Cernay et actuel organisateur du Thur Tour VTT. La reconnaissance de la commune est parfaitement justifiée et doit permettre à celles et à ceux qui connaissent une période professionnelle difficile de prendre exemple sur David Van Moer qui, sans emploi, à relevé le pari de la création d'entreprise. Avec le succès que l'on constate. Sans négliger le fait qu'il a une personnalité attachante et reste toujours disposé à aider ceux qui en ont besoin. Bravo à lui. Félicitations également aux autres personnes mise à l'honneur à l'occasion de cette cérémonie des voeux.

Durant ce discours des voeux de Jean-Paul Omeyer, plusieurs phrases me font réagir. J'y reviendrai certainement dans les prochains temps. Cependant l'une d'elles suscite des interrogations immédiates : "il n'y a de dignité pour l'homme que dans le travail". Cela signifie-t-il que les personnes qui ne travaillent pas ne sont pas dignes ? Les laissés pour compte d'Hymer france ou ailleurs ne sont plus dignes depuis qu'ils cherchent activement un  emploi dans un contexte économique bien peu favorable actuellement ? Que les personnes en incapacité de travailler pour raison médicale ne sont pas dignes non plus ? Les retraités cesse d'être dignes dès la fin de leur carrière professionnelle ? Les parents qui interrompent leurs carrières professionnelles pour élever leurs enfants ? L'activité importante des bénévoles est-elle considérée comme du travail ?

Il est, certes, primordial de donner de l'importance à la valeur du travail. Mais de là à en faire la seule et unique condition pour qu'un être humain soit digne...  Et que faire des "indignes" alors ?

 

L'économie par l'animation ?

Comme de tradition, les bénévoles de l'office de tourisme s'activent depuis quelques temps déjà pour accueillir dignement le Père Noël à Cernay. Sa venue est prévue ce samedi 18 et ce dimanche 19 décembre, à 15h30 chaque après-midi, place du Grün à Cernay.

Ces deux jours, des animations gratuites sont proposées de 14h à 17h : tours en poneys, en calèche, manèges, expositions, spectacles... Cette année la grande nouveauté est le tremplin de saut à ski de la fédération des associations de Cernay qui s'est associé à l'organisation. A essayer sans délai !

Pour finir ce magnifique week-end, un grand concert gratuit est offert dans la salle de spectacle de l'Espace Grün à 17h00 : du gospel rythmé et entrainant avec 7 musiciens et 30 choristes. 

Un grand coup de chapeau à Anita Burger, adjointe au maire de Cernay qui a su fédérer d'autres bonnes volontés autour de ce cadeau offert à la population : ainsi la Fédération des associations de Cernay et l'Espace Grün ont rejoint les partenaires habituels que sont l'Association des commerçants de Cernay, la ville de Cernay et l'office de tourisme de Cernay et de la Région du Vieil-Armand.

Ces personnes mobilisées, souvent bénévoles, oeuvrent pour animer la commune et la rendre plus vivante durent ces périodes de fêtes. Le but est aussi de motiver les uns et les autres à privilégier les commerçants de la commune pour réaliser les achats de circonstance. Par nos achats, nous sommes aussi responsables de notre économie locale.

Je suis persuadé que ce type d'animation aide au commerce local. Ne serait-ce qu'un peu. Animer est aussi une manière de défendre notre économie locale. Evidemment, une grande majorité de commerçants en ont conscience. C'est bien ceux là qui nous motivent à persévérer dans ce sens !

De plus, animer participe aussi à ce "bien vivre ensemble" qui m'importe tant.

Il ne vous reste donc plus qu'à nous rejoindre pour partager ces beaux moments offerts et, éventuellement, réaliser quelques achats dans la commune...

Des commerçants qui se bougent !

Quel plaisir de constater la forte mobilisation de commerçants et artisans de Wittelsheim autour de leur premier salon du commerce et de l'artisanat. Des compétences et services divers sont proposés à Wittelsheim sans que, souvent, les habitants n'en aient conscience. Aussi, Jean-Marie Stantina et son équipe ont monté cette vitrine du savoir-faire local et persuader, plus encore, les habitants de la commune à faire leurs achats dans la cité. 

Beau succès populaire et très bonne ambiance entre commerçants tout au long de cette belle journée.

Il est agréable de côtoyer un tel dynamisme commercial de personnes qui savent reconnaitre et utiliser les compétences disponibles. J'ai donc naturellement répondu favorablement à l'invitation du président de l'association des commerçants et artisans de Wittelsheim et fus donc chargé d'assurer la présentation des différents stands et accueillir la délégation d'officiels menés par le Monsieur le Maire, Denis Rieseman. 

Cette collaboration fait suite à d'autres actions déjà menées en commun et en appel d'autres plus nombreuses encore! La volonté de faire est présente. L'accueil exceptionnel. Des horizons s'ouvrent grâce à ces commerçants mobilisés. Les idées fusent. Affaire à suivre donc...

Le même week-end, j'ai aussi eu le privilège d'être invité à l'inauguration de l'exposition avicole de Wittelsheim. A nouveau une exposition de très haute qualité et un accueil toujours aussi chaleureux. Merci au président, Roland Dubel, et toute son équipe pour la constance de leurs actions et leur engagement.

Sans oublier le passage par le salon des miniatures de Thann. Encore une organisation parfaite. Bravo !

Trois manifestations du week-end parmi de nombreuses autres. Et dire que j'entends ci et là qu'il ne se passe jamais rien dans le secteur...

A lire le très bon article des DNA du 29 octobre 2010 sur le premier Salon du commerce et de l'artisanat de Wittelsheim.

Les vendanges à Uffholtz

En ce mois de septembre, notre patrimoine viticole traverse la période charnière des vendanges. Moment important. Très important ! Ce reportage permet de se faire une idée de ce que sont les vendanges à Uffholtz. Réalisé en 2009, il reste largement d'actualité. Les techniques et l'ambiance qui règne restent inchangées. Et ce, depuis de nombreuses années. Et, on l'espère, pour de nombreuses années encore...

 

 

Retraite ?

D'après les informations distillées ces dernières années, il s'avère que la réforme de la retraite s'impose. Mettons ! 

Deux solutions existent :

- L'allongement de la durée de cotisation sans modifier l'âge de départ à la retraite : cette option privilégie ceux qui ont commencé leur carrière professionnelle tôt (16 / 18 ans) et, pour beaucoup, ont des métiers difficiles et mal payés.

- L'allongement de l'âge de départ à la retraite sans toucher à la durée de cotisation : cette option privilégie ceux qui ont mené de longues études et qui, de toutes façons, devaient bénéficier de leur retraite qu'après 60 ans. C'est mon cas. Souvent aussi, ce sont des métiers mieux payés et physiquement moins pénibles qui sont exercés.

En étudiant un peu la proposition retenue, on constate que c'est la deuxième option qui est retenue. Pour amplifier, plus encore,la fameuse fracture sociale, on ne s'y prendrait pas autrement.

Il serait bon que nos législateurs ne se contentent pas d'enregistrer simplement la proposition du gouvernement et étudient une variante se situant à mi-chemin entre les deux options citées ci-dessus. 

Et, en passant, que les régimes très spéciaux (comme ceux des parlementaires) soient abolis ou, encore mieux, généralisés (!). Cette décision pourrait être prise dès cet été. Pourquoi pas le 4 août par exemple...

Affaire à suivre, donc...

Régime de retraite des parlementaires

Stocamine refait surface...

 En septembre 2002 un incendie s'est déclaré dans la zone de stockage des déchets au fond du puits de Stocamine à Wittelsheim. Cet accident ne devait jamais avoir lieu d'après les concepteurs du site. Depuis, c'est le statu quo : une poignée de mineurs continue à faire consciencieusement leur travail pour maintenir le site et garantir, tant bien que mal, l'accès aux 44000 tonnes de déchets restés au fond. Tout ceci dans un contexte incertain quant à l'avenir de Stocamine filiale des MDPA.

Procès, expertises, contre-expertises, projets de loi... ces dernières années les procédures administratives ne manquaient pas. Sans qu'aucune décision définitive ne soit prise.

Cette semaine, dans la presse régionale, un grand titre fait la une : "Etat d'urgence" pour Stocamine. En effet, un rapport de la Direction régionale de l'environnement de l'aménagement et du logement (DREAL) d'Alsace vient de sortir et fait l'effet d'une bombe : la situation est plus urgente qu'il n'y paraît. Voir les articles des Dernières Nouvelles d'Alsace et du journal l'Alsace du jeudi 24 juin 2010.

Une déformation des galeries rend plus dangereux l'accès aux déchets, des futs font l'objet de corrosion, à long terme, l'eau peut pénétrer dans les puits pour atteindre les galeries minières et conduire à une pollution de l'eau de la nappe... 

Trois solutions existent :

- Remonter, trier et stocker les déchets ailleurs

- Remonter les déchets dangereux ou très mal stockés puis continuer la surveillance du site en organisant une transmission des compétences locales. surtout au niveau des techniques minières.

- Laisser le tout au fond et boucher les accès.

Jusqu'à ce jour, j'optais pour la seconde solution et l'ai régulièrement défendu sur ce site Internet. Au vu des conclusions du rapport de la DREAL, il me semble maintenant plus judicieux de vider les puits de Stocamine des déchets encore stockés au fond. Malheureusement, c'est la solution la plus onéreuse.

Cependant, en aucun cas, il ne faut envisager la troisième solution qui est une aberration sans nom. Je n'arrive pas même à comprendre que certains élus locaux d'importance aient envisagé de défendre cette option inacceptable. J'espère qu'après avoir lu attentivement le rapport de la DREAL, cette troisième voie sera définitivement écartée des discutions.

A ce titre, je conseille vivement la lecture attentive de l'article du journal Libération du 12 août 2005 (voir le lien ci-dessous). 

Ah, la douce quiétude de l'été...

Téléchargement Stocamine embourbée dans ses déchets - Libération

 

"Le laborieux retour des naufragés du ciel"

Tel est le titre de l'excellent dossier que consacre ce dimanche, le journal l'Alsace dans ses pages Thur Doller.

En effet, décision fut prise de rapatrier au plus vite les français encore bloqués à l'étranger. Mais tous n'ont pas bénéficié du même accompagnement pour régler les questions d'intendance. Les Tour opérateurs cherchaient des solutions, des bus furent affrétés, les retours situés le plus proche possible de la destination finale...

Dans notre cas, je confirme que :

- Le Tour opérateur (Nouvelles Frontières) nous a menti en nous promettant un atterrissage à Mulhouse. Alors que nous avons été finalement envoyé à Nice. Jamais il n'a tenté de nous rapprocher plus au Nord de la France pour réaliser un plus grand nombre de rotations avec la Tunisie et respecter les consignes ministérielles. Surtout que les aéroports de Mulhouse, Fribourg et Genève étaient ouverts !

- A aucun moment, nous n'avions eu le choix entre attendre quelques jours encore en Tunisie (à notre charge) pour, peut-être arriver à Mulhouse, et un départ immédiat pour Nice et se débrouiller, comme nous l'avons fait, pour la suite du voyage. 

- Qu'à notre hôtel se trouvaient des personnes prioritaires sur nous : enfants nécessitant des soins médicaux, personnes âgées...

- Que nous avons été envoyé vers un chaos dans l'aéroport de Nice. Les autorités sur places étaient totalement dépassées depuis deux jours et on continuait à faire atterrir les avions. Toujours pour respecter ces fameuses consignes.

- Que certains, à Nice, profitaient de la situation : en l'absence de place dans les trains, de voiture de location, de car, de taxi... nous avons entendu des tarifs allant jusqu'à 1000 euros à payer en espèce et par personne pour un trajet en bus jusqu'à Paris ! 

- Que les bus de l'armée française ne furent pas présents pour participer à désengorger l'aéroport de Nice. Seuls les bus des CRS venus là pour calmer les plus énervés étaient bien là...

A la lecture de cet article de l'Alsace (et d'autres par ailleurs), je persiste et je signe. La décision de faire rapatrier dans l'urgence les français bloqués à l'étranger sans hiérarchiser les priorités et organiser leurs transferts jusqu'à la destination finale est une erreur. Même dans une situation exceptionnelle comme celle-là, un minimum d'organisation est possible et indispensable. Surtout pour la France, grande puissance mondiale.

A notre retour, nous avons entendu, par la presse, que les compagnies aériennes et les tour opérateurs devraient être indemnisées à hauteur de 200 millions d'euros. Qu'en est-il des quelques 150 millions d'euros de surcoûts dépensés par les voyageurs eux-mêmes ?

Reportage de TF1 sur Hymer France : les grands absents !

Hier soir, sur TF1, un long reportage sur la lente agonie de Hymer France basé à Cernay. Quelle belle carte postale touristique de notre secteur ! Tant pour les campingcaristes, qui venaient souvent jusque là, que pour les téléspectateurs de la chaine nationale qui vont probablement garder une image plutôt négative de notre secteur. Par ce temps de crise, le choix des journalistes est éloquent. Nous avons eu droit à des images de détresses, de douleurs et aussi de luttes. Il est clair que les salariés ont été traités avec mépris.

Un savoir-faire disparaît de notre paysage industriel local laissant de nombreuses familles dans le doute et les difficultés. Outre l'immense gâchis, le reportage souligne très bien la dignité dont ont fait preuve les salariés durant toute cette période douloureuse.

Les journalistes de TF1 ont suivi toutes les étapes importantes des négociations et autres tractations. Les réunions importantes et délicates se sont déroulées à la sous-préfecture de Thann. Le rôle clé du sous-prefet est très largement et naturellement relaté dans le reportage.

En revanche, pourquoi les effets d'annonces, d'éventuels repreneurs, depuis la mairie de Cernay, n'ont pas été repris par les journalistes ? Curieusement, les défenseurs de notre industrie locale, sont quasiment absents dans ce reportage. Pourquoi le journaliste insiste tant sur l'impuissance de certains intervenants ? Les images pitoyables du député-maire qui reçoit la délégation debout dans une salle n'étaient pas des plus encourageantes.

Moi-même salarié d'un groupe international, dans mon cas, Américain, je me pose des questions sur les soutiens efficaces dont nous pourrions bénéficier en cas de situation similaire. L'expérience des salariés de Cernay et d'ailleurs est lourde d'enseignements.

L'avenir des salariés d'Hymer est préoccupant. Nous espérons tous qu'une solution puisse être trouvée pour démarrer une activité industrielle sur ce site. Même s'il est coupé en deux par une rue très passante... L'option des anciens cadres d'Hymer, qui cherchent eux-même des solutions, semble intéressante.

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Nos 12 priorités : proposition N°11

Haltes aux €uros mal dépensés en arrêtant la distribution des aides inutiles.

    

A Cernay, les enseignes clignotent...

 En juin 2009, le conseil municipal de Cernay a voté une nouvelle taxe sur les enseignes des commerces et entreprises de la cité. Cette semaine, certains ont reçu l'avis de la délibération du conseil municipal et une notice explicative. 

A ce moment là, les interrogations et interpretations se multiplient. En voici un petit extrait : les annonces sur les vitrines sont-elles incluses ? Les affichages légalement obligatoires sont-ils à inclure ? La surface des drapeaux est-elle calculée en plein vent ou non ? Comment cela se passe-il si un commerce dépasse la surface exonérée durant une période courte de l'année ? Les stores sont-ils concernés ? Les enseignes des commerces situés dans la galerie du futur Leclerc sont-elles concernées ? Pourquoi est-ce si complexe ? ... 

Vu les contacts réguliers que j'ai avec de nombreux commerçants, je fus naturellement questionné à ce sujet. Ne pouvant donner d'explications sur cette décision qui m'échappe et qui est du ressort de la Ville de Cernay, je me suis ouvert de ces sentiments d'incompréhension auprès de quelques conseillers municipaux.

Le 10 mars, nouvelle lettre auprès des commerçants et signée par le Député-Maire de Cernay, membre du groupe d'étude "marchés, commerce non sédentaire et commerce de proximité" à l'assemblée nationale. Et donc, nouvelles explications. 

Cependant, certains n'ont reçu que la seconde missive. N'y comprenant absolument rien puisqu'ils n'avaient pas encore lu ou reçu le premier courrier... Nouvelles interrogations !

Vu le contexte économique, était-il si urgent de taxer à nouveau le commerce ? Voudrait-on chercher un succédané à la taxe professionnelle suprimée par le président de la République ? 

Il m'apparait qu'il y a probablement d'autres moyens pour soutenir le commerce, local en particulier. si la Ville de Cernay avait voulu assombrir les perspectives du commerce de proximité, elle n'aurait pas agit autrement. Est-ce donc délibéré ?

Si la Ville de Cernay voudrait faire enlever les enseignes illégales, comme elle s'est déjà engagée à le faire, elle aurait là suffisamment à faire pour les prochaines années.  Il est vrai que la législation et la règlementation concernant les enseignes et pré-enseignes sont si complexe et quasiment incompréhensible, qu'il était aisé pour en rajouter une couche.

La lutte contre les enseignes lumineuses qui ne sont pas équipées de système à faible consommation d'énergie ou de programmateurs nocturnes aurait aussi été une piste intéressante.

Autres questions que je me pose : Quid des enseignes ou plaques des associations qui réalisent aussi des opérations commerciales ? Quid du nom et prénom du commerçant inscrits sur un support ou sur un mur ? C'est son nom ; va t-on le taxer ? Quid des noms des marques ? Quid des plaques d'arrêt du Boug'enbus mentionnant des noms d'usines ?

Je préconise, pour les décideurs, de prendre le temps de rencontrer les commerçants et d'organiser rapidement des réunions d'informations et d'explications avec eux pour dissiper toutes les interrogations légitimes.

Nos 12 priorités : proposition N°2

Créons une banque publique régionale d'investissement du développement durable pour financer l'efficacité et l'économie d'énergie, les énergies renouvelables et les entreprises durables.

    

Nos 12 priorités : proposition N°1

Soutenons et développons des emplois non délocalisables dans les petites entreprises, l'artisanat l'innovation et le tourisme.

    

Hymer : "les voies de l'avenir"

Ce jour, une foule considérable a défilé dans les rues de Cernay pour déplorer la fermeture et les conditions des licenciements de Hymer France situé à Cernay. Des centaines de familles touchées. Le site cernéen de Hymer France installé de part et d'autre de la si droite avenue d'Alsace est donc voué à disparaitre. Triste nouvelle pour notre économie et les nombreuses personnes directement ou indirectement touchées par cette fermeture. 

Devant cette situation on se rend compte de la précarité de tous les emplois et de l'impuissance publique devant des décisions économiques, notamment celles prises loin des centres de production. Cette fermeture va diminuer les ressources de la ville de Cernay déjà malmenées par la suppression annoncée de la taxe professionnelle, sans compter les retombées touristiques pour notre région. "Hymer : les voies de l'avenir" : leur slogan commercial a donc du plomb dans l'aile et est vide de sens.  

Moi-même salarié d'une filiale d'un groupe étranger, je ne peux que partager la tristesse de l'événement.