Avec Christophe Meyer, associons toutes les énergies!

Quelques secrets de l'orgue dévoilés

Dimanche 16 septembre s’est déroulé à Uffholtz un concert d’orgue à l’église saint-Érasme. La paroisse avait invité le facteur d’orgue Michel Gaillard, organiste à Mulhouse qui avait réalisé des travaux à l’instrument voila quelques mois. Il a expliqué longuement les facettes et les possibilités de l’orgue qui est, selon lui, le roi de tous les instruments de musique, puisqu’il permet tous les tons. De la voix humaine à l’émotion et les sentiments.

C’était formidable à écouter d’autant plus qu’il avait choisi un air connu le Hans em Schnokaloch. Les gens ont pu voir les doigts et le visage du concertiste puisque Joaquim Rodrigues a filmé tout le concert retransmis sur un écran géant.

J’ai eu beaucoup de plaisir à jouer, en marge de ce concert, avec mon saxo. C’était la première fois que je jouait en solo dans l’église de mon village natal. C’est impressionnant ! Heureusement je n’étais pas seul puisqu’il y avait avec moi des musiciens de grands talents : Anne-Catherine Welterlen, à la flûte, Serge Cuciz à l’accordéon. Eux deux ensemble c’est magnifique. En belle introduction à la série de sonorités différentes, Michel Elbisser avec son instrument australien le didgéridoo. En plus est venu un artiste qui a présenté une cornemuse et un accordéon à deux tons.

L’organiste Michel Gaillard affirmait que l’orgue d’Uffholtz devrait être classé parmi le patrimoine mondial de l’Unesco ! Les touristes musiciens viendraient. Avant, un autre concert eu lieu à l’Abri-mémoire avec des instruments insolites. A Thann, Michel Knoerr a fait découvrir la salle Spindler à la mairie. Encore un beau dimanche...

Equité dans le sport régional ?

Dès à présent, nous avons un avant-goût des conséquences possibles de la fusion des départements et de la Région au niveau de l'Alsace... C'est du côté du sport qu'il faut chercher. A la lecture attentive de la presse régionale, on apprend que le club de football du Racing Club de Strasbourg va percevoir 600.000 euros de subventions publiques par an et ce durant trois années soit 1,800,000 euros ! 

Ces annonces ont été officiellement faites par le président du Conseil Régional d'Alsace.

En parallèle, le football club de Mulhouse qui évolue dans la même division ne perçoit "que" 20.000 euros par an alors que les efforts en faveur de la jeunesse et les ambitions seraient les mêmes.

Le club de football de Colmar qui évolue dans une division supérieure se retrouve avec 300.000 euros de subvention annuelle. A noter que le SRC est bien indiqué comme étant un des seize clubs d'excellence répertoriés et aidés comme tel par le Conseil Régional. Dans cette liste qui date pourtant de juin 2011, pas d'autre club de football. 

Bien que mes préoccupations ne soient pas concentrées sur le football, je suis très attentif au traitement de ce dossier. Soutenir le sport et aider les actions en faveur de la jeunesse restent tout à fait indispensables. Cependant, des questions s'imposent :

- Comment a été décidé ces subventions ? Quelle est la délibération officielle ? Faisant suite à quelles discussions ?

- Pourquoi tant favoriser ce club Bas-Rhinois ? Quelles sont les règles qui accompagnent ces versements ? Pourquoi de telles disparités entre clubs ?

- Pourquoi avoir maquillé les versements en fonction de différents "objectifs" pour, au final arriver à un total important ?

- Quelle est la politique régionale pour le sport en général et de haut-niveau en particulier ? Le montant de 1,800,000 euros pourrait faire bien des heureux au sein des dirigeants sportifs régionaux. Toutes disciplines confondues. Je garde en mémoire "l'aide" de la région pour l'organisation de la cyclosportive "la vosgienne" à Thann et qui attire des centaines de participants. Cette épreuve s'inscrit pourtant aussi parfaitement dans la politique de promotion du tourisme lié au vélo décidée par une autre branche du conseil régional.

A priori, le vice-président du Conseil Régional en charge du sport est attendu ci et là pour expliquer la décision régionale... A voir si les arguments vont convaincre ceux qui se sentent, à juste titre, lésés.

En définitive, avec une fusion des département et de la région Alsace mal ficelée, nous risquons de déplorer de nombreuses décisions de la sorte : arbitraires et, plus grave encore, non discutées au sein de l'assemblée délibérative. A moins d'avoir raté un épisode.

A-t-on dit : "Avec la fusion, plus de démocratie, plus proche..." ?

Manque de puissance

Comme beaucoup, nous venons de recevoir la dernière livraison de la brochure Puissance 4 édité par la Communauté de communes de Cernay et environs. 12 pages qui n’apportent rien de neuf, en particulier sur le projet de fusion des deux communautés de communes de Cernay et Environs avec celle du Pays de Thann. Surtout pour ceux qui ont déjà lu le numéro d'octobre 2011. D’où la question : ce bulletin est-il utile ? Ou futile ? 

Ainsi, pourquoi parler du budget 2012 en septembre ? Ne serait-il pas mieux de vouloir s’orienter vers une adoption budgétaire avant le 31 décembre de l’année à venir et déjà d'en dessiner les contours ? 

Reparler de la fusion qui résulterait “d’une démarche volontaire des élus des dix sept communes” pour proposer, finalement, un “service rendu aux usagers, au moins égal à l’existant”. Est-ce à dire que la fusion ne va pas améliorer le “service rendu aux usagers” ? Alors pourquoi foncer tête baissée à vouloir cette fusion ? Et les citoyens seraient-ils regardés comme des “usagers” ?  Et pourquoi limiter alors cette fusion au pays de Thann. Existe-t-il des discussions avec les communautés de communes de la vallée de Saint-Amarin ou de Masevaux ?

Pas un mot sur le nombre de représentants des communes, des petites et des grandes.  Indiquer une “fiscalité maîtrisée” : ne le serait-elle pas déjà ? Ce serait déjà un pas en avant... Et la “fiscalité professionnelle” ? Pourquoi ne pas mettre dans le tronc commun toutes les zones artisanales et industrielles ? Et pourquoi pas décider un freinage de l’artificialisation des terrains agricoles ou de loisirs ?

De nombreuses pages de ce magazine évoquent donc le projet de fusion des communautés de communes  mais, curieusement, la photo aérienne de couverture est concentrée sur nos seules quatre communes. Pourquoi ?

Et pourquoi limiter dans ce bulletin les informations des animations à la médiathèque et à l’Abri-mémoire ? Les autres animations ne valent-elles pas d’être diffusées ? Depuis la quasi-disparition du mensuel d'informations locales "Divers-Cités" chaque manifestation en ressent la carence. Pourquoi ne pas avoir consacré un peu plus d'espace à la promotion des événements qui se déroulent dans nos quatre communes ?

Et, au fait, qui est l’autre “codirecteur de la publication” ? Et pourquoi un “codirecteur” et pas simplement un directeur de la publication ? 

Vous le constatez, de nombreuses questions sont posées. D'autres encore à venir. Mais les principales restent : Pour quoi faire ? Pour quelles avancées du service rendu à la population ? A quel coût ? Et aussi par qui ?

J'espère vivement que le prochain numéro du Puissance 4 soit déjà édité en commun avec la communauté de communes du pays de Thann avec une distribution simultanée sur les deux territoires. De 4 nous passons à 17. Comme les 17 muscles de la langue qui vont être sollicités pour discuter sans oublier, cela va de soit, d'écouter. 17 aussi comme les 17 particularités identiques minimum de deux empreintes digitales pour que les experts considèrent qu'elles appartiennent à la même personne. 

Du coup, pourquoi ne pas intituler le magazine commun "empreintes" ? 

Prendre de la hauteur

Sur les hauteur et sous le soleil, une organisation sans faille pour la Barkelwa, fête montagnarde, du ski Club Vosgien de Thann. Bravo et félicitations à Fernand et toute son équipe pour l'organisation, même la météo était favorable. Le Thanner-Hubel, toujours aussi magnifique.

 

Tout le monde a passé une excellente journée. Merci !

Pour se faire une idée il suffit de regarder la courte vidéo ci-contre.

Cernay en échec !

Le week-end dernier, se déroulait le sixième open de la Thur organisé par le Cercle d'Echecs de la Thur. Nombreuse participation avec plus de cent inscrits de tous niveaux. On peut découvrir plus d'informations et les résultats directement sur le site du cercle d'échecs de la Thur

Fabuleuse organisations de bénévoles passionnés dont, par exemple, Thierry Abdallah qui oeuvre à transmettre sa passion aux jeunes. Et aux moins jeunes aussi... Avec un enthousiasme débordant. J'aurais pu citer de nombreuses autres personnes ici même, tant le travail collectif fourni est important. Merci à tous. 

C'est là qu'on constate que les échecs, souvent considéré comme une activité individuelle, se pratique en équipe : entraineur, sparring-partner, dirigeants... Et le Cercle d'Echecs de la Thur possède de nombreuses compétences qui expliquent les excellents résultats obtenus.

Merci aussi de m'avoir convié à assisté à la clôture du tournoi. A ce moment là, les tensions liées aux préparatifs et à l'organisation des rencontres s'estompent pour laisser place à de larges sourires satisfaits que j'ai pu constater sur le visage de chacun des organisateurs. Et aussi des participants !

Bravo et à l'année prochaine.

Le tribunal de Cernay : Rien ne semble joué

La ville de Cernay aura l’occasion d’acquérir ou, plus tard, de faire valoir son droit de préemption sur le remarquable bâtiment de l’ancien tribunal de Cernay qui sera mis en vente le 1er octobre prochain. Cette adjudication volontaire, à la demande de l’Etat français, parue dans la presse le 2 septembre, ouvre donc pour la ville une nouvelle possibilité pour maintenir cet édifice public dans son patrimoine. L’on sait que le tribunal d’instance avait vidé, en son temps, l’ensemble du bâtiment en y sortant le bureau du livre foncier.

Le bâtiment a été construit en 1906. Il avait coûté à la ville 100 000 Mark. Lire à ce sujet le livre “Images de Cernay 1896-1920” publié en 1987. Les grilles en fer forgé entourant la cour sont des rares chefs d’œuvres représentants les métiers. Elles sont reproduites dans l’ouvrage du service régional de l’inventaire général sur le canton de Cernay publié en 2003.  Le bâtiment lui-même est un des derniers vestiges conservés d’avant la guerre de 1914. Les espaces à l’intérieur sont importants : cave, l’étage des bureaux et salle d’audience, un étage d’appartements et des mansardes.

Evidemment, des travaux sont à réaliser.  Il serait déplorable que la ville laisse partir dans des mains privées ce bâtiment qui pourrait servir à la collectivité. Des propositions concrètes et sérieuses ont été faites à maintes reprises, notamment par des membres de la société d’histoire et d’archéologie de Cernay.  La première guerre mondiale a détruit la ville en ne laissant que des vestiges qui ont été reconstruits.

Le “Fil rouge de Cernay” édité par l'Office de Tourisme de Cernay et de la Région du Vieil-Armand permet de s’en faire une idée.