Excellents débats au bar-tabac Schittly à Bernwiller, plus petite commune du canton. Le village est connu pour ses peintres romantiques ce qui ne l'empêche pas d'être dans le tourment de l'actualité. Et ce sont ces problèmes qui ont été abordé avec mes auditeurs. Il n'est pas nécessaire de venir à une réunion publique en galoche pour ne pas avoir les pieds dans la glaise du Sundgau.
Le projet du contournement de la commune, à l'étude depuis 22 ans d'après les observateurs villageois, est dans une phase finale. Reste à décider son tracé à Bernwiller et son aboutissement -quelque part- à Burnhaupt-le-Bas. Le tronçon qui reste à finaliser est dans le canton. J'y suis et serais attentif.
D'une déviation, nous avons abordé les chemins de défruitements utiles aux agriculteurs. Pour avoir travaillé dans mon enfance dans la ferme de mes grands-parents, je connais quelque peu les soucis liés au déplacement des engins. Je suis évidemment d'accord pour regretter l'absence d'un chemin d'exploitation pouvant aller de Bernwiller à Cernay, par exemple. Pour permettre aux agriculteurs de travailler en toute sécurité et aux autres usagers de circuler sans être mis en cause.
Autre sujet celui des trajets cyclables. C'est à dire des voies prévues pour les petits trajets quotidiens à effectuer à vélo. Enfin, une fois de plus, l'engagement public sans étiquette a été soulevé par nombre d'auditeurs. Au-delà de la facilité qui résulte de l'adhésion à un parti, les participants à la soirée ont relevé la liberté de ton qui en résulte, l'absence de filiation d'idée et le risque personnel qui en résulte. Je ne pouvais qu'approuver.
Une soirée comme on les aime en présence de tout ce qu'un village peut comporter de profession : paysan, médecin, enseignant, femme au foyer, ouvrier, fonctionnaire, retraité ou jeunes.
Ce soir RDV au café au Sapin à Aspach-le-Bas.
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