Le Hartmannswillerkopf (HWK) fait l'objet actuellement de soins tout particuliers, et, dans le même temps, souffre d'une indifférence généralisée. En effet, l'association "les Amis du HWK" s'affairent à entretenir une importante partie du site. Le Comité du Monument National, présidé par le Général Cochin et efficacement épaulé par son Vice-Président Jean Klikert, réussi le tour de force à mobiliser des moyens financiers et humains importants provenant de différentes institutions pour restaurer la crypte qui en avait bien besoin. Et aussi, de réaliser un parcours scénographié ainsi qu'un mémorial couplé à un lieu de restauration.Tout cela semble parfait.
Cependant, malgré ces efforts, l'harmonie de ces actions et surtout les solutions provisoires pour assurer la survie du site durant cette période transitoire sont totalement absents. Peu ou pas de signalétique efficace, plus de présence humaine d'accueil sur le sommet, plus d'auberge où manger et boire, plus de toilettes... Comment un autocariste peut-il ajouter cette destination à un circuit s'il n' y a pas le minimum d'équipements adaptés à ce type d'attraction touristique ?
Les Amis du HWK et le Comité du Monument National ne peuvent pas tout faire. Les responsables politiques locaux et nationaux devraient pourtant connaître le site, ses évolutions et surtout ont les moyens d'anticiper et accompagner ces années délicates. En automne dernier, le Secrétaire d'Etat aux anciens combattants a visité le site et constaté l'avancé des travaux. Il n'a manqué à personne d'observer l'absence d'accueil du public. Ce jour là, j'y ai aussi croisé le député local qui a certainement du faire les mêmes constatations. Et pour quelles actions depuis ?
Or, nous sommes au début de la saison estivale 2012... Et rien n'a bougé mis à part les travaux qui avancent favorablement mais tout autour, c'est la "zone" comme l'écrit la presse locale. Si la situation perdure trop longtemps, le site risque d'être touristiquement mort.
Je n'ai pas manqué de développer ce point lors de l'assemblée générale de l'association que je préside actuellement. Les articles de presse sont joints.
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