Une campagne électorale sert à présenter des idées, des options... jusqu'au scrutin. Et permettre ainsi aux électeurs de choisir la voie qui leur semble la meilleure. Petites mesures ou grandes orientations, c'est le moment parfait pour réfléchir à notre avenir commun.
Le devenir de la centrale nucléaire de Fessenheim illustre parfaitement ce propos. Il est important que chacun argumente et propose des alternatives.
Or, dans une interview diffusée hier soir, mauvaise surprise ! Le député sortant de la circonscription s'emporte : "La centrale nucléaire de Fessenheim est devenu un enjeu électoral, c'est parfaitement inacceptable" ou "c'est inadmissible pour les 900 personnes qui y travaillent".
Au contraire, le respect pour ces 900 salariés, les habitants, notre région... est de réfléchir à l'avenir de cette centrale, d'entendre les différentes analyses et alternatives puisqu'on sait que la situation actuelle ne pourra, dans tous les cas, pas durer. A plus ou moins longue échéance. N'est ce pas le minimum de l'évoquer lors de telles consultations ?
Et oui, une campagne électorale, c'est une confrontation d'idées pour mieux préparer l'avenir. Encore faut-il avoir des idées pour le construire. Et, cet avenir, il est quand ? Dans quelques années ou... dans quelques semaines ?
Et toutes les entreprises qui ont fermées dans la circonscription depuis l'installation de Fessenheim, où sont les emplois désormais ? Comme disait l'autre : "l'environnement commence à bien faire".
Rédigé par : Louis | 25 février 2012 à 11H39