La semaine dernière, une manifestation du collectif Destocamine a été organisée. Il devient de plus en plus important et urgent que des décisions soient prises et ce, dans le respect de notre environnement. La mobilisation s'amplifie et les soutiens se font nombreux : étaient présents les maires des communes de Ungersheim, Wittelsheim, Wittenheim, Wattwiller... des adjoints, d'autres élus de marque... Tous conscients de l'importance de ce dossier.
Petit rappel : des déchets sont stockés sous terre dans les galeries de l'ancienne mine de potasse à Wittelsheim. Un incendie a stoppé l'exploitation de cette exploitation et a surtout mis en évidence que, finalement, personne ne savait précisément ce que contiennent les fameux "big bags" de stockage. Depuis la terre bouge, la galerie s'écrase et des infiltration d'eau sont constatées. Où va cette eau ? Dans combien de temps la retrouverons-nous dans nos robinets ? Avec quelles molécules dangereuses pour la santé ?
Depuis, trois options :
- on laisse tout au fond et on bouche l'accès aux galeries.
- On sort ce qui peut l'être facilement et on surveille le reste.
- On remonte le tout et on purifie totalement le site.
En fonction des options, les coûts ne sont pas du tout les mêmes. La plus onéreuse restant la dernière. Mais c'est aussi celle qui est la plus sage vis à vis de notre cadre de vie et de nos enfants.
En revanche, je ne comprends toujours pas comment certains en restent à défendre la première option de tout laisser au fond jusqu'à déposer des textes de loi en ce sens à l'assemblée nationale. Cela me rappelle curieusement le combat mené par ces mêmes personnes pour obtenir la construction de l'incinérateur d'Aspach le Haut. Aujourd'hui, l'évidence est là pour cet incinérateur qui n'a finalement pas été construit. Et c'est tant mieux. Mais que ce fut difficile de faire changer d'avis ces représentants d'une ancienne garde défendant des idées d'une autre époque, heureusement révolue.
Ainsi, comme pour l'incinérateur, le dossier déstocamine appelle de notre part à de la vigilance. Nous devons veiller à ce que les évidences d'aujourd'hui et de demain soient déjà intégrées et défendues par nos représentants. Sinon, il sera très urgent d'en changer et ne plus subir ces vieux modes de pensée !
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