C'est très simple : réduire, de plus en plus, les moyens alloués. Sans médecins, infirmières, équipements... le service public est moins bien rendu. Du coup, les patients sont déroutés vers d'autres hôpitaux et, dans certains cas, les urgences fermées comme ces derniers jours.
En conséquences moins de personnes s'y rendent. Les statistiques de fréquentation baissent et, discrètement on fini par fermer le service puisqu'il n'est pas utilisé... Et dans la foulée, la maternité, et l'ensemble de l'hôpital. En douceur, sans annonce fracassante.
Ce qui c'est passé ces derniers jours n'est que l'illustration du processus. La logique gestionnaire prime sur le service public. Logique qu'on peut comprendre quand on doit faire avec les moyens "du bord".
En revanche, le silence et l'absence de réactions de nos "grands élus" sont inadmissibles. Ils devraient se battre farouchement pour doter ces services de ressources à la hauteur de l'importance du service rendu à la population.
Bonsoir, tout à fait d'accord, c'était mon analyse à la lecture du communiqué et j'attendais une réaction des élus .........
Rédigé par : Patrick Haas | 14 septembre 2016 à 21H18