A l'école élémentaire les Tilleuls de Cernay, il existe une belle salle d'informatique de 16 postes largement financée par les fonds municipaux. On sait l'importance que revêt la pratique de l'informatique dans la vie professionnelle et quotidienne. Cet investissement est donc largement justifié.
Dans cette école élémentaire de 490 élèves, une personne est en charge des cours d'informatique, et ce par moitié de classe durant que l'autre moitié reste avec son instituteur habituel. Or, fin septembre, ce poste est purement et simplement supprimé. Comment faire pour assurer un enseignement avec 16 postes et des classes de près de 30 élèves ? Et surtout avec quelles compétences ?
La politique du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite fait sentir ses effets sur des postes importants en particulier celui de l'éducation de nos enfants ! Et certains ne l'acceptent plus.
Des élus locaux l'ont fait savoir par leurs votes aux sénatoriales de hier dimanche. L'avertissement est sérieux. Sachant que d'autres élections se profilent dans les prochains mois avec les présidentielles et surtout les législatives, sûr que nous allons avoir droit à quelques annonces.
D'après la presse locale, le député de notre circonscription suit le dossier du poste d'aide à l'enseignement informatique de l'école des Tilleuls. Et c'est très bien ainsi. Je souhaite que rapidement, une solution soit trouvée surtout que, l'an passé, avec la suppression de nombreux postes d'employés à la vie scolaire, le secteur de Cernay a déjà été largement touché.
Mon souhait est aussi que les solutions annoncées ne soient pas limitées dans le temps à fin juin 2012 par exemple. Cette date marque la fin de l'année scolaire. Et aussi les élections législatives seront passées...
L'éducation de nos enfants dure bien plus longtemps que le temps d'un mandat électoral.
Information reçue dans l'après-midi : le poste est maintenu jusqu'à la fin de l'année scolaire...
Comme quoi !
Christophe Meyer
Rédigé par : Christophe Meyer | 26 septembre 2011 à 16H59
les élus cumulards se justifient parce qu'ils peuvent "porter" leurs expériences du terrain pour faire des lois et voter le budget et donc les orientations de la politique. Là ce n'est pas défendable car ce sont les mêmes qui sont les "pyromanes" par leurs décisions à Paris et qui jouent aux pompiers-sauveurs sur le terrain: serait ce le prix à payer pour gagner des élections? avec de plus en plus d'électeurs pas dupes qui ne veulent plus voter?
Rédigé par : Michel Knoerr | 30 septembre 2011 à 13H44
Et dire qu'il a bien raison, Michel Knoerr, quel que soit le bord des élus.
Rédigé par : Pierre Bidaut | 02 octobre 2011 à 18H33