Avec Christophe Meyer, associons toutes les énergies!

Les assemblées générales se suivent et ne se ressemblent pas

 L'assemblée générale de l'Office de tourisme de Cernay et de la région du Vieil-Armand vient de se tenir dernièrement. Présidée par le vice-président Anthony Dissler, compte tenu de mon absence. En effet, j'étais en cours de retour, retenu par les aléas volcaniques. La manière dont notre ami Anthony à mené les débats montre assez que notre mode de gouvernance au sein de l'office de tourisme, fonctionne bien. Les vice-présidents sont les alter ego du président, connaissent toutes les affaires et tous les dossiers. Chacun peut donc remplacer l'autre au pied levé, comme on l'a vu depuis longtemps et mardi dernier en particulier. C'est pour nous un fonctionnement démocratique et transparent que nous appliquons depuis toujours. 

Les bilans de l'office, financier, moral et d'activités ont été approuvés unanimement et sans réserves. Ce qui est réjouissant pour le personnel, les administrateurs et les bénévoles qui oeuvrent avec peu de moyens mais beaucoup de bonne volonté et d'ardeur pour le tourisme dans notre région.

Une assemblée qui a pu mettre à l'honneur des bénévoles tels Henri Schreiber (Wattwiller), Denis Schott (Wittelsheim) et Anthony Dissler (Uffholtz).

Je ne reviendrais pas sur l'intervention du député-maire, président de la com-com, qui aurait lancé à l'assemblée, près de 80 personnes tout de même, que j'étais "difficile à vivre". Homme d'une grande courtoisie, le député-maire-président sait donc se retenir quand le principal intéressé est absent.

Autre assemblée, le lendemain, celle de l'Espace Grün. Enfin de retour j'ai eu le plaisir d'y assister. Passons sur le déficit financier 2009, et sur celui, encore plus abyssal de 2008.  

Enfin, dernière assemblée, celle de l'association Kalivie à Wittelsheim. Des bénévoles dynamiques, ambitieux pour leur projets et animés de cet esprit potasse qui a fait tant vivre ce bassin. L'office de tourisme de Cernay est heureux d'enrichir l'offre touristique locale avec le vestiaire Joseph Else que l'association Kalivie fait vivre avec tant de passion.

Pour en savoir plus, on peut lire les articles du journal l'Alsace et des Dernières Nouvelles d'Alsace joints.

 

"Le laborieux retour des naufragés du ciel"

Tel est le titre de l'excellent dossier que consacre ce dimanche, le journal l'Alsace dans ses pages Thur Doller.

En effet, décision fut prise de rapatrier au plus vite les français encore bloqués à l'étranger. Mais tous n'ont pas bénéficié du même accompagnement pour régler les questions d'intendance. Les Tour opérateurs cherchaient des solutions, des bus furent affrétés, les retours situés le plus proche possible de la destination finale...

Dans notre cas, je confirme que :

- Le Tour opérateur (Nouvelles Frontières) nous a menti en nous promettant un atterrissage à Mulhouse. Alors que nous avons été finalement envoyé à Nice. Jamais il n'a tenté de nous rapprocher plus au Nord de la France pour réaliser un plus grand nombre de rotations avec la Tunisie et respecter les consignes ministérielles. Surtout que les aéroports de Mulhouse, Fribourg et Genève étaient ouverts !

- A aucun moment, nous n'avions eu le choix entre attendre quelques jours encore en Tunisie (à notre charge) pour, peut-être arriver à Mulhouse, et un départ immédiat pour Nice et se débrouiller, comme nous l'avons fait, pour la suite du voyage. 

- Qu'à notre hôtel se trouvaient des personnes prioritaires sur nous : enfants nécessitant des soins médicaux, personnes âgées...

- Que nous avons été envoyé vers un chaos dans l'aéroport de Nice. Les autorités sur places étaient totalement dépassées depuis deux jours et on continuait à faire atterrir les avions. Toujours pour respecter ces fameuses consignes.

- Que certains, à Nice, profitaient de la situation : en l'absence de place dans les trains, de voiture de location, de car, de taxi... nous avons entendu des tarifs allant jusqu'à 1000 euros à payer en espèce et par personne pour un trajet en bus jusqu'à Paris ! 

- Que les bus de l'armée française ne furent pas présents pour participer à désengorger l'aéroport de Nice. Seuls les bus des CRS venus là pour calmer les plus énervés étaient bien là...

A la lecture de cet article de l'Alsace (et d'autres par ailleurs), je persiste et je signe. La décision de faire rapatrier dans l'urgence les français bloqués à l'étranger sans hiérarchiser les priorités et organiser leurs transferts jusqu'à la destination finale est une erreur. Même dans une situation exceptionnelle comme celle-là, un minimum d'organisation est possible et indispensable. Surtout pour la France, grande puissance mondiale.

A notre retour, nous avons entendu, par la presse, que les compagnies aériennes et les tour opérateurs devraient être indemnisées à hauteur de 200 millions d'euros. Qu'en est-il des quelques 150 millions d'euros de surcoûts dépensés par les voyageurs eux-mêmes ?

Pratiques scandaleuses de Nouvelles Frontières

Un volcan qui bloque le trafic aérien est une chose. Evacuer, en pleine nuit, les touristes vers des aéroports français déjà saturés et non équipés pour assurer les transferts vers la destination définitive en est une autre.

De tous les tour opérateurs, c'est Nouvelles Frontières et Marmara qui se singularisent. Arrivés à l'aéroport de Nice (au lieux de Mulhouse initialement annoncé), les haut-parleurs demandent aux clients de ces deux tour opérateurs de se présenter à un guichet et se faire enregistrer par la personnel de l'aéroport. Pourquoi ? Parce que ce sont les seuls laissés TOTALEMENT pour compte par leurs tour opérateurs. 

Scandaleux. Certains attendent là depuis deux jours... Nous avons opté pour une autre solution.

Le document ci-dessous explique clairement la situation. Le lien suivant en évoque les débuts : L'Alsace.fr

A méditer. Surtout en cas de réservation de prochaines vacances.

Avec Nouvelles Frontières, bonjour la galère...

 

Les colombages de Cernay !

 Cherchez bien,  vous ne trouverez pas les superbes colombages qui illustrent la page CERNAY de la revue "Territoires de France Haut-Rhin" qui vient de sortir. Curieux magazine consacré, pour le Haut-Rhin, uniquement au canton de Hirsingue, au Pays de Rouffach et à la ville de Cernay. Voila un aspect départemental très réducteur. Certes il s'y trouve encore quelques pages rédigées par l'association départementale du tourisme du Haut-Rhin, émanation du conseil général. Passons quelques petites erreurs, tels les 1000 ha de vignoble qui font défaut. 

Pour les pages consacrées à Cernay, ce n'est guère mieux :seulement 2 stades de foot ; carrément 150 associations dans la ville qui "rassemblent près de 10 000 membres" alors que la ville "compte quelque 12 000 habitants". '; le tourisme à Cernay limité au parc à cigognes: exit donc le fil rouge, les peintures de Kuder, le Grand Bon Dieu, la Porte de Thann et son musée,  le train touristique, la Thur sauvage ou encore les tours des remparts. Et visiblement plus d'office de tourisme. Certainement un oubli. En revanche la ville se voit attribuer le Hartmannswillerkopf  "surplombant Uffholtz et Cernay". Wattwiller est ravie. Et puis il y a ces phrases qui donnent envie de visiter la ville. Extrait : pour le projet du square des Potiers dont "l'accès des lieux est interdit par une clôture".  

Qu'on se rassure, cette brochure a beau être sur papier glacé, elle recèle encore d'autres perles : la photo de couverture ne représente aucune des trois communautés, mais, certes, il s'agit d'une photo prise dans le Haut-Rhin. Page 28, Rouffach est illustrée par une photo strasbourgeoise ou celle page 30 est guebwilleroise. Rions.

Publié par Territoires de France qui souhaite "valoriser la promotion territoriale",. mais "imprimé en Europe". Il n'y avait donc pas d'imprimeur dans notre département ni même en France de prime abord. D'ailleurs vous pouvez postuler dans cette maison, si vous êtes un commercial.

 Détail intéressant, ce magazine a utilisé des photographies en violation des droits des photographes et des propriétaires des clichés. J'espère que le député-maire de Cernay, qui a participé aux travaux sur les droits d'auteur à l'assemblée nationale, va aider les détenteurs des droits à mener les actions adaptées à l'encontre de cette société commerciale.

Au fait, combien ont pu coûter ces pages à la ville de Cernay ? A moins que ce sont les annonceurs qui ont en ont fait les frais. Les pauvres.  

  

Reportage de TF1 sur Hymer France : les grands absents !

Hier soir, sur TF1, un long reportage sur la lente agonie de Hymer France basé à Cernay. Quelle belle carte postale touristique de notre secteur ! Tant pour les campingcaristes, qui venaient souvent jusque là, que pour les téléspectateurs de la chaine nationale qui vont probablement garder une image plutôt négative de notre secteur. Par ce temps de crise, le choix des journalistes est éloquent. Nous avons eu droit à des images de détresses, de douleurs et aussi de luttes. Il est clair que les salariés ont été traités avec mépris.

Un savoir-faire disparaît de notre paysage industriel local laissant de nombreuses familles dans le doute et les difficultés. Outre l'immense gâchis, le reportage souligne très bien la dignité dont ont fait preuve les salariés durant toute cette période douloureuse.

Les journalistes de TF1 ont suivi toutes les étapes importantes des négociations et autres tractations. Les réunions importantes et délicates se sont déroulées à la sous-préfecture de Thann. Le rôle clé du sous-prefet est très largement et naturellement relaté dans le reportage.

En revanche, pourquoi les effets d'annonces, d'éventuels repreneurs, depuis la mairie de Cernay, n'ont pas été repris par les journalistes ? Curieusement, les défenseurs de notre industrie locale, sont quasiment absents dans ce reportage. Pourquoi le journaliste insiste tant sur l'impuissance de certains intervenants ? Les images pitoyables du député-maire qui reçoit la délégation debout dans une salle n'étaient pas des plus encourageantes.

Moi-même salarié d'un groupe international, dans mon cas, Américain, je me pose des questions sur les soutiens efficaces dont nous pourrions bénéficier en cas de situation similaire. L'expérience des salariés de Cernay et d'ailleurs est lourde d'enseignements.

L'avenir des salariés d'Hymer est préoccupant. Nous espérons tous qu'une solution puisse être trouvée pour démarrer une activité industrielle sur ce site. Même s'il est coupé en deux par une rue très passante... L'option des anciens cadres d'Hymer, qui cherchent eux-même des solutions, semble intéressante.

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