Naturellement, mes proches suivent de très près mon engagement actuel. Le sérieux de ma démarche est reconnu, mais cela ne nous empêche pas d’en tirer quelques aspects humoristiques ou plus légers. C'est ainsi que nous avons inauguré la nouvelle hutte des chèvres de Monsieur Éblé Jean-Michel sur les hauteurs d'Uffholtz. Lors d'une amusante cérémonie organisée par Artéïs, Jean-Michel et moi avons coupé le traditionnel ruban tricolore. Lors de la brillante réception qui a suivi ce moment plein d'émotion, les deux chèvres, en particulier Gavroche, ont trinqué avec les invités une vendange tardive de la cave vinicole du Vieil-Armand et du cidre bouché breton, histoire de mettre tout le monde d'accord. Prétextant mes fonctions dans le tourisme régional, j'ai été sommé de faire le discours de circonstance. Je n'ai pas manqué de relever la contribution à l'amélioration des paysages villageois, à la pédagogie que permet l'élevage attendrissant de chèvres et souligner la continuité "d'un train de culture" certes très modeste, sur le domaine ancestral familial.
Puisque l'on est à la fois dans les élections et les chèvres. Les professions des candidats aux élections cantonales peuvent laisser perplexe. Suite à l'article de l'Alsace (un coup de jeune signé Guillaume Germain), j'apprends que ledit Germain est "directeur régional adjoint de l'agence nationale d'accueil des étrangers et des migrations" (ouf !). Ce ne serait pas plus simple d'appeler cela une "sinécure" ou une "planque" ? Quel beau métier que de partir dans la vie en faisant dsans le peu utile (inutile ?). Pour parler ensuite au nom des travailleurs, ceux qui sont toujours sur le fil de perdre leur emploi notamment. Pour cela, rien de mieux que de faire partie de ceux qui très tôt ne font pas grand'chose et ne risquent pas de se retrouver sur le carreau. Et il y en a des emplois ainsi protégés en notre douce France !
Rédigé par : Mano Negra | 28 janvier 2008 à 08H09
son blog est bien
Rédigé par : corentin | 28 janvier 2008 à 20H18
Très drôle la biquette qui fait fi du ruban tricolore national et le grignotte comme une ronce. Jean-Michel l'apprendra : Wer d'Geiss ahnemt, müass z'a hiata. On dit aussi : a Geiss, a Scheiss.
Rédigé par : Tharcise | 29 janvier 2008 à 00H57
Leid'r Ham'r viel... geissa !! As dat gràd noch falla dàss m'r eini ém Conseil Général han
Rédigé par : ... | 29 janvier 2008 à 17H18