Habitant Cernay et logiquement concerné par les problèmes de déchets qui seront, avec l'eau et l'énergie, des dossiers de plus en plus importants à gérer, je tiens à apporter mon soutien à l'action actuellement entreprise par la communauté de communes de Cernay et Environs (une fois n'est pas coutume...).
Comme une grande majorité d'habitants, nous avons conscience qu'il faut prendre des décisions. Celle de facturer au volume en est une.
Rien n'étant parfait au premier coup, je sugère des évolutions qui sont à espérer au plus vite : équiper les poubelles de puces pour facturer le véritable volume, ajouter des tournées pour les déchets putrescibles, ne pas pénaliser les familles nombreuses, instaurer le tri dans les secteurs qui ne le font pas encore, réfléchir au niveau départemental... Pour réduire le volume total de déchets jusqu'à ce que, finalement, l’incinérateur d'Aspach-le-Bas s'avère inutile. Ce dont nous sommes malheureusement encore loin à ce jour.
Il est impératif aussi de clarifier et d'harmoniser les actions des différents acteurs de la collecte pour éviter des incompréhensions qui m'ont aussi laissé perplexe...
Nos députés peuvent également inciter les industriels à limiter les emballages.
Il faut avoir conscience que nous n'en sommes qu'au début. Et que chaque pas en avant, même minime, doit être salué et surtout encouragé. Et vite, très vite préparer l’étape suivante avant de se lancer dans des investissements qui peuvent s'avérer aussi disproportionnés que néfastes pour notre santé.
Soyez réaliste, il restera toujours des déchets ultimes dont nous n'aurons pas d'autre moyen de nous débarasser que de les incinérer faute de pouvoir les envoyer dans la lune avec les illuminés du collectif anti-incinérateur.
Et par pitié, ne reprenez pas leurs vieilles rengaines à votre actif pour alimenter votre programme électoral...c'est trop gros...trop facile...trop tout simplement...
Rédigé par : | 13 février 2007 à 19H41
Merci pour cet autre commentaire (presque aussi) anonyme (voir article "Rue James Barbier").
Nous savons tous qu'il restera toujours des déchets ultimes pour lesquels nous devons trouver des solutions.
Cependant nos poubelles ménagères ne sont pas composées uniquement de ce type de déchet.
Une politique volontariste de réduction des emballages à la source réduirait aussi le volume final à traiter. Ultimes ou non.
Je répète que la commission "déchet" de la communauté de communes de Cernay a fait un premier pas important. Je le reconnais une fois encore. Et aussi que ce n'est qu'une étape.
A savoir cependant que si toutes les communes du Haut-Rhin (pour commencer) adoptaient le tri, l'incinérateur d'Aspach serait inutile.
Encore faut-il accepter d'écouter ceux qui pensent "différemment" pour construire sa propre réflexion.
Et si je devais "alimenter un programme électoral", je bâtirais mes convictions après avoir entendu et soigneusement étudié toutes les opinions, solutions et idées d'où qu'elles viennent.
Je préfère suivre cette voie que de m'enfermer dans des certitudes immuables...
On a rarement raison tout seul. Surtout que les "illuminés" de hier sont les "écoutés" d'aujourd'hui.
Alors pensons à prendre de l'avance...
Rédigé par : Christophe Meyer | 13 février 2007 à 21H18
Et en attendant ces efforts supplémentaires, où se débarrasse-t'on de NOS déchets ultimes ? Chez les voisins ? Sympa...
Sans rire, faites-vous si peu de cas du discernement des nombreux élus et décideurs qui, après avoir étudié les alternatives proposées, ont finalement opté pour la construction de cet outil ? Oseriez-vous le mettre en doute ?
Néfaste l'incinérateur ? A peu près autant que la cheminée du voisin qui se débarrasse de ses déchets ultimes en douce, pour montrer patte blanche (ou verte devrais-je dire)en sortant son "mini" container d'ordures, ou autant que les barbecues que nous allons nous empresser d'allumer dès les beaux jours...
Moi j'ai choisi de faire confiance à ceux qui ont été missionné pour décider du choix final car ils ont disposé de toutes les alternatives et de toutes les données pour arrêter ce choix. Je respecte leur décision car elle n'a pas été facile. Le débat a été largement ouvert. Et finalement clos, alors avançons maintenant...et si vous me permettez l'expression, amusons nous ailleurs que dans nos poubelles...La vie est belle, que diable...
Pour finir, je voulais juste vous dire que votre prise de position évidente par rapport à ce dossier brulant est décevante, non pas parce qu'elle diffère de la mienne, mais parce qu'elle se dévoile maintenant, dans ces circonstances aussi particulières que sont celles des courses électorales...Alors répondez-moi franchement : pourquoi ici et maintenant ?
Vous n'étiez pourtant pas ignoré des correspondants de presse locaux il me semble...vous auriez largement eu l'occasion de vous exprimer sur ce sujet durant ces dernières années...
Rédigé par : | 13 février 2007 à 23H27
je constate que les personnes n'ayant pas étudiées la question s'expriment de facon très primaire: question réalisme, il faut savoir que 1000 kg(1 tonne) de déchets incinérés rejettent des tonnes d'air pollué et de CO2 (que nous respirons ensuite ou qui se déposent sur nos salades ou emplifient le gros problème des gaz à éffet de serre) et qu'il reste plus de 300 kg de "cendres polluées" appelées machefers plus quelques kg de "restes" captés par les filtres (hautement dangereux)
En triant correctement nos poubelles, nous pourrions recycler de nombreuses matières premières ce qui rendrait la France moins dépendantes pour nos importations par exemple mais aussi moins gaspilleuse vis à vis des générations suivantes et les restes de nos poubelles ne représenteraient dans les cas actuellement connus,concrets, environs 300kg soit la même quantité que les restes de la tonne incinérée: qui a expliqué cela aux élu-e-s avant qu'il s ne prennent des décisions ?
Quand aux allégations du texte du 13/2 de 23h27, beaucoup d'approximations et de mauvaise foi: on ne peut pas bruler des déchets dit ultimes dans sa cheminée puiqu'ils ne brulent même pas dans un incinérateur à plus de 800° !Ensuite à ma connaissance aucun élu n'a mis sur son programme electoral qu'il allait militer pour la construction d' un 3 ème incinérateur dans le Haut Rhin (il y en a une bonne centaine dans la France, faite la moyenne!) surtout que nous sommes déjà entouré d'incinérateurs (Bourogne dans le 90, à Bale et vers Fribourg et 2 dans le 67)
dons en aucun cas il n'a été "missionné"
Et en conclusion trés provisoire, je voudrais dire combien c'est un sujet compliqué dont les solutions ne sont pas dans affirmations de comptoirs genre les histoires de barbecues et de forêts remplies de déchets!Nous avons toutes et tous une grande responsabilité face aux années qui viennent et à celles et ceux qui auront la "chance" de les vivre.
Rédigé par : knoerr michel | 14 février 2007 à 01H23
Le débat est donc bien là. Merci aux contributeurs...
Il faut bien comprendre ma position : les comportements du seul secteur de Cernay ne peuvent justifier l'abandon de l'incinérateur. Il nous faut une démarche à plus grande échelle pour y arriver. Or, je considère que nous en sommes encore loin. Malheureusement.
A la question : "pourquoi ce débat ici et maintenant ?" Tout simplement parce qu'on m'a demandé ma position vis à vis de cet incinérateur et du nouveau système de facturation au volume utilisé dans notre secteur.
Je tiens à communiquer mon avis quand on le sollicite pour aider les uns et les autres à mieux me connaître. C'est aussi le but d'un Blog. Quitte à plaire à certains ou déplaire à d'autres. Ainsi, j'avance dans la transparence.
Rédigé par : Christophe Meyer | 14 février 2007 à 08H49
Well written article.
Rédigé par : Lynn | 29 octobre 2008 à 01H18