Le préfet a donc décidé, sur proposition de la commission départementale, d’intégrer Wittelsheim à la M2A de Mulhouse. Wittelsheim devient ainsi la banlieue de Mulhouse, comme l’est déjà Berrwiller. Tout ça contre l’avis du conseil municipal qui s’était exprimé pour Cernay. On voit que la démocratie locale trouve des applications, toujours pour le bien des populations. Le président de la com-com de Cernay a constamment déploré l’absence d’avis personnel du maire de Wittelsheim, alors que ce dernier a toujours exprimé que, personnellement, il n’était demandeur de rien pour sa ville. De plus, il a suivi l’avis de son conseil, ce qui n’est que justice et démocratie. On voit où cela mène. Courageusement, le député et le conseiller régional du coin, se sont abstenus lors du vote de la commission. Comme quoi, on attendra leur avis personnel. Ils reprochent à l’un, ce qu’ils vont appliquer. Sans compter que le député, qui a voté cette fameuse loi, lâche une partie de sa circonscription. Les électeurs sauront l’imiter.
L'entente municipale à Wittelsheim risque de souffrir quelque peu. Cependant, la décision est maintenant actée. Je souhaite que tous sauront travailler ensemble, malgré tout, pour l'intérêt des habitants de Wittelsheim. Et, je l'espère, cela ne signifie en rien l'arrêt des relations entre Cernay et Wittelsheim.
Rappelons que la fusion des com-com prétend faire des économies. Reste à voir. Deux chiffres pour illustrer cette allégation : En France, entre 1998 et 2008 le nombre des fonctionnaires intercommunaux est passé de 120 000 à 233 00 et ceux des communes ont augmentés de 8 %. Non compris les postes de vice-présidents...
Dans ce mariage forcé, les seules questions à se poser sont : quels services en plus pour les habitants de Wittelsheim et qui leurs manquent à ce jour? Et surtout, à quels coûts ? Je garde en mémoire l'hiver dernier où Wittelsheim était une des seules communes du secteur à pouvoir saler ses routes... Mais que ne ferait-on pas pour organiser la disparition des communes.