En ce samedi matin, le 18 septembre, l'abri mémoire d'Uffholtz est inauguré en grandes pompes : préfet, sous-préfet, député-maire, sénateur-maire, président du conseil régional, conseiller général, maires... Le président de la communauté des communes de Cernay et Environs, Michel Sordi, mène les opérations.
Même si la population n'a pas été conviée à cette inauguration, la foule était bien là.
Relevons la très belle animation musicale de Jean-Marie Hummel et Liselotte Hamm et l'oeuvre artistique de Roche. Elle permet de ne pas oublier l'ancienne pergola remisée sur le gazon et remplacée, sur son lieu d'origine, par une charpente métallique.
Pour ceux qui le connaissaient avant, le bâtiment est largement transformé puisqu'il a subit d'importants travaux pour accueillir cet abri mémoire. Le résultat est intéressant. Reste à le faire vivre et générer des retombées économiques qui justifient les investissements consacrés à cette réalisation.
Durant les discours, les nobles pensées se sont succédées : se nourrir de nos différences pour agir, oeuvrer ensemble pour la paix, se souvenir de notre passé, porter haut les valeurs de l'Europe... Que de belles paroles toutes plus justes les unes que les autres.
C'est probablement en vertu de ces grands principes de fraternité humaine que la parole a été refusée au sénateur-maire de Wattwiller. Tout le monde l'aura remarqué même le maire hôte.
Il est à espérer que les mots vertueux se muent en actes pour faire vivre ce bâtiment. C'est connu, la mémoire doit être entretenue. un abri ne suffit pas.
Quoi d'étonnant à l'impolitesse notoire (mais néanmoins cachée sous des dehors bonhommes) de nos hobereaux locaux ! Muller, il doit en baver avec ces olibrius qui se sont taillés un petit fief bien à eux et qu'ils croient inviolable. Les roses (dont ils n'ont que les épines) ne durent pas éternellement, heureusement. Vivement les premiers frimas.
Rédigé par : Quicangrogne | 20 septembre 2010 à 10H06
Mais il a eu une bonne revanche, le sénateur-maire-ami du dépité_maire cernéen : en organisant le repas des maires chez Emmaus ! Bien que pour parler de la dureté des temps, le lieu le plus propice eût probablement été l'Hôtel d'Alsace et sa cuisine dite gastronomique. Le ventre plein, on parle mieux des pauvres c'est bien connu.
Rédigé par : Quicangrogne | 20 septembre 2010 à 10H09
Si le "maire hôte" l'a remarqué, l'on est en droit de se poser des questions sur sa réelle capacité à influencer en quoi que ce soit l'attitude déplorable des "hobereaux", lui qui affiche habituellement des sentiments qui se veulent nobles ?
Pour une journée qui se voulait consacrée à la paix et à la réconciliation cela fait tache ! Dommage !
Un citoyen de base.
Rédigé par : Burey | 29 septembre 2010 à 21H46