Le verdict des urnes est tombé : Nicolas Sarkozy est notre nouveau président de la république. Une formidable participation nous confirme que la démocratie est toujours très vivante en France.
Mes convictions centristes ne me permettaient pas de me retrouver pleinement dans l'un ou l'autre des candidats en lice au second tour. Chacun développait des arguments intéressants et complémentaires. Ou des positions que je ne pouvais partager. J'ai tout de même fait mon choix. Je ne laisse pas à d'autres le soin de décider à ma place ce que je dois faire, ou mieux encore, ne pas faire.. J'ai agi avec responsabilité mais sans ferveur béate.
Néanmoins, les qualités que je sais reconnaitre à Nicolas Sarkozy me permettent d'espérer pour l'avenir. Un parlement à majorité relative avec des représentants centristes redonnerait toute sa place au vrai débat parlementaire pour éviter d'opposer des français à d'autres. Les premières déclarations du nouveau président vont d'ailleurs dans ce sens en souhaitant conjuguer toutes les forces et donc l'ouverture à d'autres sensibilités. Je souscris parfaitement à cette volonté.
Dans quelques semaines, une nouvelle consultation électorale va donc affiner le paysage politique français pour les prochaines années. Une cohabitation comme une majorité écrasante serait dommageable pour le pays et la démocratie. En définitive, je souhaite que le nouveau président ait logiquement une majorité pour oeuvrer. Avec l'apport efficace et constructif de députés centristes partenaires. A mon niveau, j'y veillerai.
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